Église Saint-Sigismond d'Aime

Église Saint-Sigismond d'Aime
Présentation
Destination initiale
Église paroissiale
Destination actuelle
Église paroissiale
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Martin-d'Aime (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Architecte
Louis Billiot, Jean Rouge, frères Genetta, Antoine Deglise
Construction
XVIIe siècle avec des éléments des XIVe siècle et XVe siècle
Religion
CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Ville d'Aime (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Inscrit MH ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Commune
Aime-la-Plagne (Aime)
Coordonnées
45° 33′ 29″ N, 6° 39′ 05″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Savoie
voir sur la carte de la Savoie

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

La église Saint-Sigismond est une église catholique située en France dans la commune d'Aime-la-Plagne, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est dédiée au roi des Burgondes, Sigismond[1].

Situation

L'église en direction de l'est.

L'église se trouve située sur l'ancienne commune d'Aime, intégrée désormais à la commune nouvelle d'Aime-la-Plagne. Elle se trouvait ainsi sur l'ancienne voie romaine Alpis Graia, qui reliait Milan en Italie à Vienne en France par le col du Petit-Saint-Bernard[2]. L'église était installée à l'origine sur le hameau de la colline Saint-Sigismond[1].

Aime est mentionnée comme paroisse en 1170, mais son « unité pastorale » semble bien plus ancienne[3].

Histoire

La première église Saint-Sigismond, située sur un oppidum où se trouvait très probablement une présence celte, avant l'installation romaine[4], semble avoir été une église paléochrétienne du Ve ou VIe siècle[4]. L'église est transférée plus bas, selon la tradition, au cours du XIIIe siècle/XIVe siècle[1],[5]. L'ancien édifice devient une chapelle, elle aussi dédiée à saint Sigismond[1],[3]. On trouve la mention Altare Sancti Sigismondi de Ayma en 1439[6].

L'église est donc reconstruite au cours de la dernière partie du XVIIe siècle[1], entre 1675 et 1679[5]. Son financement est dû en partie aux confréries du Saint-Nom-de-Jésus (pour 4 500 florins) et du Rosaire (1 000 florins)[5].

Elle est consacrée le [1],[5]. Au début du siècle suivant, l'intérieur est agrémenté d'un mobilier, toujours conservé[5].

L'intérieur subit les dégradations de l'occupation française, durant la Révolution[5].

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le chanoine Glatigny, curé de la paroisse, fait entreprendre des restaurations[5].

Le bâtiment fait l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques en 1984[7].

Description

L'église est « orientée », c’est-à-dire que sa porte d’entrée se situait à l'ouest et que son chevet était à l'est.

Les maîtres-maçons ayant travaillé sur l'édifice sont Louis Billiot et Jean Rouge, originaires de Moûtiers, les frères Jacques et Jean Genetta, ainsi qu'Antoine Deglise, de la Valsesia[5].

L'intérieur comporte quatorze chapelles[5].

Elle comporte cadran solaire et mobilier baroque[1],[5], dont douze, datant pour la plupart du XVIIIe siècle, sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[8]. Le retable du maître-autel est de Jacques Clérant[5].

Références

  1. a b c d e f et g .Sur les chemins du Baroque : Tarentaise, p. 206.
  2. Livre II - L'art sacré en Savoie, p. 22 (lire en ligne).
  3. a et b Histoire des communes savoyardes 1982, p. 106.
  4. a et b Histoire des communes savoyardes 1982, p. 98.
  5. a b c d e f g h i j et k Histoire des communes savoyardes 1982, p. 107.
  6. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 432.
  7. « Église Saint-Sigismond d'Aime », notice no PA00118161, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  8. Liste d'objets mobiliers et objets d'art, Base Palissy.

Voir aussi

Bibliographie

  • Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 22-25.
  • Marius Hudry, Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne, En Tarentaise : sur les chemins du Baroque, vol. 2, Chambéry/Montmélian, La Fontaine de Siloé - FACIM, coll. « Les Patrimoines », , 335 p. (ISBN 978-2-84206-422-8, lire en ligne), p. 215-218. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 98-108. ([PDF] lire en ligne)
  • Abbé Lucien Chavoutier, « Aime et ses environs : petit pays, grande histoire », dans Mémoires et documents de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « L'histoire en Savoie » (no 54), , 48 p. (ISSN 0046-7510).

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Église Saint-Sigismond d'Aime, sur Wikimedia Commons

  • Ressource relative à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Clochers de France
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée
  • icône décorative Portail de l’architecture chrétienne
  • icône décorative Portail des monuments historiques français
  • icône décorative Portail de la Savoie
  • icône décorative Portail du catholicisme