Ali Tounsi

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Ali Tounsi
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Biographie
Naissance
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MetzVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
علي تونسيVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
ColonelVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit

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Ali Tounsi, né le à Metz[1] en France et mort assassiné le à Alger, est un militaire algérien, directeur général de la sûreté nationale (DGSN).

Ali Tounsi, alias si El Ghaouti, était colonel de l'ex-sécurité militaire (SM) et ancien président de la fédération algérienne de tennis. Fils de Tounsi Tayeb, originaire de sidi Aissa et Mondovi (dréan wilaya de Annaba), et frère de Tounsi Mustapha (officier de L'ALN), il est nommé chef de la police nationale algérienne en par Liamine Zeroual, alors président du pays[2]. Le , il est abattu dans son bureau du quartier-général de la police à Alger, au cours d'une réunion, par le colonel Chouaïb Oultache, 66 ans, impliqué dans une affaire de corruption et de secret défense[3]. Il est inhumé le au cimetière d'El Alia à l'est d'Alger[4].

Biographie

Né le à Metz (France), il rejoint très tôt le Maroc, à Meknès, où se trouvent son père, capitaine en retraite et son grand-père Abdelmajid Zemmouri, exploitant agricole. Membre de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et militant du Front de libération nationale (FLN), il participe à la grève générale des étudiants le , puis s'engage dans l'Armée de libération nationale (ALN) au sein de la wilaya V. Il y navigue dans le sillage d'Abdelhafid Boussouf et de Houari Boumédiène où il deviendra sous-lieutenant, dans la région de Sidi Bel Abbès. Il est membre du Ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG)[5]. En 1959, il est fait prisonnier par l'armée française et intégré au Commando Georges[6].

Après l'indépendance, il travaille au sein de la sécurité militaire qu'il quitte au milieu des années 1980 avec le grade de colonel[5].

Le 5 mars 2021, Chouaïb Oultache, accusé de l'assassinat d'Ali Tounsi, est condamné à la prison à perpétuité[7], peine confirmée en appel en janvier 2024[8].

Décoration

  • Médaillé de l’Ordre du mérite national, de l’Armée de libération nationale (ALN), de l’Armée nationale populaire (ANP) et du Mérite militaire.

Notes et références

  1. « Ali Tounsi, enquête sur un assassinat »
  2. Algérie: Le chef de la police tué. JDD.fr, 25 février 2010.
  3. Algeria's National Police Chief Is Shot Dead. Wall Street Journal, 25 février 2010
  4. Le chef de la police algérienne enterré vendredi sur fond d'interrogations. Dépêche AFP sur le site NouvelObs.fr, 26 février 2010.
  5. a et b En Algérie, le chef de la police tué par un adjoint limogé, site lemonde.fr, 26 février 2010.
  6. Larbi Belkheir, Toufik Mediene, Smaïn Lamari et la micro-colonie du Club des pins, site lematindz.net, 13 mai 2009.
  7. Assassinat de Ali Tounsi: Chouaïb Oultache condamné à la prison à perpétuité, site aps.dz, 5 mars 2021.
  8. Cour d'Alger: réclusion à perpétuité à l'encontre de Chouaïb Oultache accusé de l'assassinat de l'ancien DGSN Ali Tounsi, site aps.dz, 19 janvier 2024.

Annexes

Bibliographie

  • Le peuple algérien et la guerre - Éditions L'Harmattan (ISBN 978-2747552639)

Articles connexes

Liens externes

  • Site de la police algérienne
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