Bataille d'Engen

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Bataille d'Engen (1800)

Informations générales
Date
Lieu Engen (Allemagne)
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Commandants
Jean-Victor Moreau Pál Kray
Forces en présence
45 000 hommes 40 000 hommes
Pertes
1 147 morts
1 884 blessés
3 862 prisonniers
(total des batailles de Stockach et d'Engen[1])

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  • Marengo (06-1800)
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Données clés
Coordonnées 47° 51′ 10″ nord, 8° 46′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Bataille d'Engen (1800)
Bataille d'Engen (1800)
Géolocalisation sur la carte : Bade-Wurtemberg
(Voir situation sur carte : Bade-Wurtemberg)
Bataille d'Engen (1800)
Bataille d'Engen (1800)

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La bataille d'Engen, également écrit Enghen, eut lieu à Engen (Allemagne), le (12 floréal de l'an VIII), entre le gros de l'armée française commandé par le général Jean-Victor Moreau et le corps principal autrichien sous les ordres du général Pál Kray. À l'issue de cette bataille très disputée, les Français restent maître du terrain.

Contexte

Du 27 avril au , l'armée française commandée par Moreau, forte d'environ 100 000 hommes traverse le Rhin pour se mettre en bataille entre le Danube et le lac de Constance. En face d'elle se trouve l'armée autrichienne commandée par Paul Kray qui attend les Français à Engen.

Ordre de bataille

Drapeau de la France République française


Drapeau de l'Autriche Archiduché d'Autriche

La bataille

La lutte pour la prise du plateau est acharnée. Tout au long de la journée, Gouvion-Saint-Cyr prend et reperd cinq fois le plateau. L'anéantissement du corps de Joseph Marie de Vaudémont par le général Lecourbe à Stockach empêche Kray d'obtenir les renforts nécessaires. À dix heures du soir, le général autrichien décide de battre en retraite, en pleine obscurité et la mort dans l'âme.

la 4e demi-brigade enveloppée par la cavalerie ennemie s'ouvre un passage à la baïonnette et rejoint les lignes.

Conclusions et conséquences

L'armée autrichienne eut au cours de cet engagement 4 000 morts et 8 000 prisonniers, auquel se rajoute la perte de la quasi-totalité de son artillerie et l'écrasement de son aile gauche à Stockach. La première ligne de défense autrichienne est occupée par l'armée française. Le Général Kray ordonne donc la retraite mais Moreau ne se lance pas immédiatement à sa poursuite, choisissant d'attendre que Gouvion-Saint-Cyr et Sainte-Suzanne aient rallié tous leurs régiments. Cependant, Kray répugnant à abandonner trop de terrain, les combats reprennent dès les jours suivants.

Sources

  • Frédéric Hulot, Le général Moreau : adversaire et victime de Napoléon, Paris, Pygmalion, , 235 p. (ISBN 978-2-85704-722-3).

Bibliographie

  • Abel Hugo, France militaire, Vol. 3 : Histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833, Delloye, 1836, p. 139-140.

Références

  1. Le spectateur militaire, Recueil de science, d'art et d'histoire, tome XXII, p.571.
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