Bernard Stuart

Bernhard Stuart
Fonction
Abbé
Biographie
Naissance
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BanffshireVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
FerrareVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicien, moine, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
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A travaillé pour
Ordre religieux

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Bernard Stuart, né Alexander Stuart le à la ferme Wester Bogs d'Enzie dans le Banffshire en Écosse et mort le à Ferrare en Italie, est un bénédictin écossais qui est architecte à Salzbourg, mathématicien et abbé de l'abbaye des Écossais d'Erfurt.

Biographie

Il descend d'une famille de la noblesse écossaise du Perthshire, fils de John Stuart, seigneur de Bogs, et d'Anna Gordon. Il est d'abord éduqué au Collège Scalan (de)[1], puis auprès de son oncle Maurus Stuart à partir de 1718 au séminaire de Saint-Jacques-des-Écossais de Ratisbonne. En 1725, il y prononce ses premiers vœux de bénédictin et devient profès en 1726, prenant le nom de Bernard. Ensuite il étudie la philosophie et la théologie et est ordonné prêtre en 1730. Il devient chapelain de l'abbaye des bénédictines de Nonnberg à Salzbourg. Là-bas, il commence à s'intéresser aux sciences et à l'horlogerie, comme beaucoup de ses confrères bénédictins de l'époque[2],[3]. Ainsi il construit entre autres en 1731 un mécanisme d'horlogerie dans une horloge de Boulle appartenant à l'archevêque Leopold Anton von Firmian (de) qui se trouve depuis 1902 au Kunsthistorisches Museum de Vienne[4],[5]. À partir de 1735, il fabrique aussi plusieurs instruments astronomiques[6].

De 1730 à 1739, il poursuit une carrière brillante en Europe. En tant qu'architecture, physicien et mathématicien, il se rend à Saint-Pétersbourg et à Vienne, ainsi qu'à Salzbourg et à Augsbourg[7]. De novembre 1733 à 1741, il enseigne les mathématiques à l'université de Salzbourg. En 1736, il est nommé architecte de la Cour de Salzbourg et chargé de la conception du château de Leopoldskron (1736-1744), terminé par Fischbach[8]. En 1742, il se rend en Russie, où un de ses frères était feldmarschall, et enseigne les mathématiques à l'université de Saint-Pétersbourg, mais sa santé fragile supporte difficilement le climat. Aussi, un an plus tard, il est de retour en Allemagne et il est nommé le 25 septembre abbé de l'abbaye des Écossais d'Erfurt[9].

Il est appelé à se soigner à Ferrare en 1755, mais il y meurt à l'âge de 49 ans, alors qu'il s'apprêtait à gagner Rome.

Notes et références

  1. (en) Peter Frederick Anson: Underground Catholicism in Scotland, 1970
  2. (de) Götz Warnke: Die Theologen und die Technik. Geistliche als Techniker, Innovatoren, und Multiplikatoren im deutschsprachigen Raum (1648-1848), Verlag von Bockel, 1997, (ISBN 3928770861) (Lire en ligne)
  3. (en) Frederick James Britten: Old clocks and watches & their makers: being an historical and descriptive account of the different styles of clocks and watches of the past, in England and abroad, to which is added a list of nearly twelve thousand makers, in Harvard Widener Library astronomy preservation microfilm project, vol. 372, éd. Spon & Chamberlain, 1932
  4. (de) Carl Schulte: Lexikon der Uhrmacherkunst, Emil Hübners Verlag, Bautzen 1902
  5. Mitteilungen der Gesellschaft für Salzburger Landeskunde, vol. 32, p. 148, 1892 (Lire en ligne)
  6. (de) Hans-Joachim Waschkies: Religion and environment. Abhandlungen zur Geschichte der Geowissenschaften und Religion/Umwelt-Forschung, in Proceedings of the symposium of the XVIIIth International Congress of History of Science, ICHS, vol. II, éd. Brockmeyer, 1990, (ISBN 3883398098)
  7. (de) Studien und Mitteilungen zur Geschichte des Benediktinerordens und seiner Zweige, vol. 71-72, p. 109, éd. Anton Pustet, 1961 (Lire en ligne)
  8. (de) Ludwig von Bürkel: Münchner Jahrbuch der bildenden Kunst, vol. III, p. 219, Bayerischer Verein der Kunstfreunde (Museumsverein) München, Prestel Verlag, 1960 (Lire en ligne)
  9. (de) Alfons Bellesheim: Geschichte der katholischen Kirche in Schottland, Seite 412, Verlag Kirchheim, 1883 (Lire en ligne)

Bibliographie

  • (de) Corbinian Gärtner: Geschichte der Bauernauswanderung aus Salzburg unter dem Erzbischofe Firmian, 1821, Seite 476 ff. Ausführliche Biografie.
  • (de) (de) Constantin von Wurzbach, « Stuart, Bernhard », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 40, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 112-114
  • (de) Peter Husty: Pater Bernard Stuart (1706–1755). Ein Salzburger Hofarchitekt und die Aufgaben seiner Zeit, Diplomarbeit, Salzburg, 1989.

Liens externes

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  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • (de) « Publications de et sur Bernard Stuart », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
  • (de) Biografie im Salzburg-Wiki
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