Bonne de Savoie (1449-1503)

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Bonne de Savoie
Fonctions
Régence
Jean Galéas Sforza
à partir de
Duchesse
Duché de Milan
-
Titre de noblesse
Duchesse
Biographie
Naissance
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Château de VeillaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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FossanoVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Maison de SavoieVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Louis IerVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne de LusignanVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Amédée IX
Louis de Genève
Philippe II de Savoie
Marguerite de Savoie
Pierre de Savoie
Janus de Savoie
Charlotte de Savoie
Agnès de Savoie
Marie de Savoie
Jacques de Savoie
François de SavoieVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Galéas Marie Sforza (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Blason

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Bonne de Savoie, en italien Bona di Savoia, née en au château d'Aveillane (Avigliana) et morte le à Fossano, est princesse de la maison de Savoie, fille du Louis Ier de Savoie. Elle devient duchesse de Milan par son mariage avec Galéas Marie Sforza, puis régente du duché après l'assassinat de son époux.

Biographie

Origines

Née au château d'Aveillane, dans le val de Suse, en [1], elle est le treizième enfant de Louis Ier de Savoie (1413-1465), duc de Savoie, prince de Piémont, et d'Anne de Lusignan (1419-1462), fille de Janus (1375-1432), roi de Chypre et de Charlotte de Bourbon (1388-1422)[2],[3],[4].

Bonne de Savoie appartient à une nombreuse fratrie. Parmi ses frères et sœurs, l'aîné, Amédée, succède à leur père, Charlotte épouse le nouveau roi de France, Louis XI[4].

Premier projet d'union

Le roi Louis XI, souhaite nouer une alliance pour sa belle-sœur avec Édouard IV, tout comme le conseiller de ce dernier, Neville[5]. Des négociations sont engagées, mais le projet avorte, le roi ayant épousé secrètement à Élisabeth Woodville[5].

Mariage

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En , il se tourne vers son ami, le duc de Milan François Sforza, et la maison de Savoie avec, en prime le renoncement des prétentions françaises sur Gênes et Savone. Bien que plutôt lié aux Aragonais du royaume de Naples, François Sforza accepte les alliances.

Le , Galéas Marie II (1444-1476), fils aîné et successeur depuis le de François Sforza, se retrouve veuf de Dorothée Gonzague (1449-1467) et choisit pour se remarier une des filles de son allié Louis Ier de Savoie, Bonne, selon le conseil de Louis XI depuis longtemps[6].

Un mariage par procuration a lieu au château d'Amboise, résidence de la reine Charlotte de Savoie, le [Note 1],[8],[9], en présence de Tristano Sforza, demi-frère de Galéas Marie et le représentant. Et le 7 juillet, à la cathédrale de Milan, ont lieu les épousailles de Bonne, âgée de 18 ans, avec Galéas Marie, duc de Milan.

Vivant au château des Sforza à Milan, le Castello Sforzesco, Bonne se consacre à ses quatre enfants qui naissent entre 1469 et 1473.

Régence

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La vie politique de Bonne ne commence qu'après l'assassinat de son mari, le . Son fils Jean Galéas n'a que sept ans et demi lorsqu'il se trouve devenir le nouveau duc de Milan.
Bonne assume la régence pour son fils et choisit pour la conseiller Cicco Simonetta, le secrétaire de son défunt mari, qui, en 1473, à l'occasion d'une maladie grave, l'avait déjà désigné comme tuteur de son fils.

Galéas Marie Sforza à peine enseveli, des troubles provoqués par ses oncles, Ludovic en tête et, dans son sillage, Ascanio, Sforza Maria, Ottaviano, et Filippo Maria[Note 2] vont venir troubler cette régence.
Dès février 1477, force est d'attribuer à chacun des frères une résidence, contrainte à laquelle Bonne se plie avec le soutien de Louis III Gonzague, le marquis de Mantoue.
Puis, forts d'avoir maté une insurrection génoise, ils s'en prennent à Cicco Simonetta qui, selon eux, détient trop de pouvoir dans le gouvernement du duché. L'un de leurs affidés, Donato del Conte, ayant été incarcéré en mai 1477, le conflit tourne à la rébellion mais les frères révoltés subissent une déconfiture et ils se retrouvent assignés à résidence, jugés et exilés.

Bien que débarrassée pour un temps de Ludovic, la quiétude n'est pas pour autant au rendez-vous pour la régente car l'année 1478 commence sous de mauvais auspices : la disette et une épidémie subséquente frappent le duché.

Au plan du maintien de l'ordre et de la paix, les choses ne vont pas mieux. Le 1er juillet, les troupes milanaises sont battues, à Busalla, par une armée de rebelles génois menés par Roberto Sanseverino, un affidé des frères rebelles.

L'année se termine mal : le , la bataille de Giornico dite des Grosses Pierres (Sassi grossi) opposant l'armée milanaise aux montagnards tessinois[Note 3] se conclut par la victoire des troupes suisses et la perte pour le duché de la Léventine (Valle Leventina) rendue aux Uranais comme prévu.

Début 1479, Ludovic refait surface. Accompagné de Sforza Maria et de Roberto Sanseverino, il se fait hors-la-loi et effectue des razzias en Toscane puis, en compagnie d'Obietto Fieschi, en pays génois. Les deux frères sont jugés rebelles et leur butin confisqué.
Peu après, en juillet 1479, Sforza Maria meurt empoisonné. Le bruit courut que le meurtre de Sforza Maria avait été commandité par Cicco Simonetta. Ludovic assume le titre de duc de Bari.
Désormais, c'est avec une troupe de 8 000 hommes que se déplacent les trois brigands qui prennent Tortona en août 1479 et sèment la terreur dans la région d'Alexandrie.

Perte du pouvoir

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À Milan, une véritable levée de boucliers a lieu dans les rangs des notables gibelins pour se débarrasser définitivement de Ludovic. Cependant, Cicco Simonetta[Note 4], sa famille et un certain nombre de ses affidés sont arrêtés à la mi-septembre 1479. Ludovic a désormais les moyens d'imposer sa volonté et, dès le lendemain, Bonne se voit contrainte de nommer Ludovic premier gouverneur du duché.
C'est maintenant Ludovic qui gère le gouvernement de Milan et les alliances, en l'occurrence avec Naples, Florence et Ferrare, de même qu'un accord est conclu prévoyant le mariage de Jean Galéas avec Isabelle de Naples.

Le , Ludovic s'empare de son neveu Jean Galéas le soustrayant ainsi à l'emprise de Bonne. Cicco Simonetta est décapité fin octobre, et, en novembre, Bonne est emprisonnée à Abbiategrasso puis exilée au Piémont.

Bonne est autorisée à rentrer à Milan en septembre 1482 et, en décembre 1483, elle se retrouve à nouveau incarcérée à Abbiategrasso à la suite d'une conjuration organisée contre Ludovic par Luigi da Vimercate.

Tombe[Note 5] de Bonne de Savoie au Castello Sforzesco à Milan

Le , Jean Galéas II meurt et Ludovic devient le nouveau duc de Milan. L'année suivante, Bonne part pour la France, à Tours d'abord, puis à Lyon.

En 1500, elle obtient de son neveu Philibert II de Savoie un domaine à Fossano dans le Piémont. C'est là qu'elle meurt, le [2], âgée de 54 ans.

Entre-temps, Ludovic a été destitué par le roi de France, Louis XII.
Ses restes reposent désormais au Castello Sforzesco, le château des Sforza, où elle vivait du temps où elle était duchesse.

Famille

Bonne épouse Galéas Marie Sforza, en , ils ont quatre enfants[9] :

  • Jean Galéas II (1469-1494), qui succède à son père et épouse Isabelle de Naples (1470-1524) ;
  • Ermes (1470-1503), qui devient marquis de Tortona ;
  • Blanche-Marie (1472-1510) qui épouse, en 1474, en premières noces le duc de Savoie et son cousin, Philibert Ier, puis en 1493, l'empereur Maximilien Ier ;
  • Anna (1476-1497), qui épouse, en 1491, Alphonse Ier d'Este, duc de Ferrare.

Ascendance

Ascendance de Bonne de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Aymon de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
16. Amédée VI de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Yolande de Montferrat
 
 
 
 
 
 
 
8. Amédée VII de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Pierre Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
17. Bonne de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Isabelle de Valois
 
 
 
 
 
 
 
4. Amédée VIII de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36=20. Jean II de France
 
 
 
 
 
 
 
18. Jean Ier de Berry
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37=21. Bonne de Luxembourg
 
 
 
 
 
 
 
9. Bonne de Berry
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Jean Ier d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
19. Jeanne d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Béatrice de Clermont
 
 
 
 
 
 
 
2. Louis Ier de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Philippe VI de France
 
 
 
 
 
 
 
20. Jean II de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Jeanne de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
10. Philippe II de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Jean Ier de Bohême
 
 
 
 
 
 
 
21. Bonne de Luxembourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Élisabeth de Bohême
 
 
 
 
 
 
 
5. Marie de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Louis Ier de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
22. Louis II de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Marguerite Ire de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
11. Marguerite III de Flandre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Jean III de Brabant
 
 
 
 
 
 
 
23. Marguerite de Brabant
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Marie d'Évreux
 
 
 
 
 
 
 
1. Bonne de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Guy de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
24. Hugues IV de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Echive d'Ibelin
 
 
 
 
 
 
 
12. Jacques Ier de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Guy d'Ibelin
 
 
 
 
 
 
 
25. Alice d'Ibelin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Isabelle d'Ibelin
 
 
 
 
 
 
 
6. Janus de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Henri II de Brunswick-Grubenhagen
 
 
 
 
 
 
 
26. Philippe de Brunswick-Grubenhagen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Héloïse d'Ibelin
 
 
 
 
 
 
 
13. Helvis de Brunswick-Grubenhagen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Eudes de Dampierre
 
 
 
 
 
 
 
27. Helvis de Dampierre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Isabelle de Lusignan
 
 
 
 
 
 
 
3. Anne de Lusignan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Louis Ier de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
28. Jacques Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Marie de Hainaut
 
 
 
 
 
 
 
14. Jean Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Hugues de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
29. Jeanne de Châtillon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Jeanne d'Argies
 
 
 
 
 
 
 
7. Charlotte de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Bouchard VI de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
30. Jean VI de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Alix de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
15. Catherine de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Jean de Ponthieu
 
 
 
 
 
 
 
31. Jeanne de Ponthieu
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Catherine d'Artois
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

Notes

  1. Par contrat du 9 mai 1468 (Bibliothèque nationale, Fr.4330, fol.25)[7].
  2. Filippo Maria : il s'agit du troisième enfant de François Sforza qu'il convient de ne pas confondre avec Philippe Marie Visconti, deuxième fils de Jean Galéas Visconti.
  3. Le Tessin constitue aujourd'hui un canton de la Confédération suisse. De fait, il n'existait pas à l'époque en tant que tel, le Tessin n'étant qu'une région et la Léventine devant être rendue au canton d'Uri.
  4. Peu de temps auparavant, Cicco Simonetta aurait, selon Bernardino Corio, dit à Bonne : « Duchessa Illustrissima, à me sarà tagliato il capo, e voi in processo di tempo perderete lo Stato » (Illustrissime duchesse, à moi me sera coupée la tête et vous, avec le temps, vous perdrez l'État).
  5. Il semblerait que le gisant sous lequel repose Bonne de Savoie ait été celui d'une nonne réutilisé pour la duchesse[10].

Références

  1. MedLands, p. Bonne (lire en ligne).
  2. a et b (it) « Bòna di Savoia duchessa di Milano », dans Enciclopedia Treccani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana (lire en ligne).
  3. André Palluel-Guillard, « La Maison de Savoie », sur le site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org (consulté en ), dont André Palluel-Guillard, « Louis Ier » (consulté en ).
  4. a et b MedLands, p. Louis (lire en ligne).
  5. a et b (en) Charles Ross, Edward IV, Yale University Press, , 479 p. (ISBN 978-0-300-07372-0 et 0300073720, lire en ligne), p. 91.
  6. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p.222 (lettre datée de Rouen du 17 octobre 1464) et p.228 (lettre datée de Poitiers du 21 février 1465)
  7. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, Librairie Renouard, Paris 1885, p. 228 note n°4.
  8. Samuel Guichenon 1660, p. 532 (lire en ligne).
  9. a et b MedLands, p. Galeazzo Maria (lire en ligne).
  10. Giovanni Dall'Orto, « Lastra tombale di Bona di Savoia », (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques. Livres 1-2 / ; enrichie de plusieurs portraits, sceaux, monnaies, sculptures et armoiries, Lyon, G. Barbier, , 1073 p. (lire en ligne), p. 532-533. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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    • André Palluel-Guillard, « La Maison de Savoie » (consulté le ), dont André Palluel-Guillard, « Amédée VIII » (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article et André Palluel-Guillard, « Louis Ier » (consulté le )
    • Guido Castelnuovo, « La Savoie au Moyen-Âge, 1032-1536 » (consulté le ) (8 pages et annexes)
  • (en) Charles Cawley, « Savoy Chapter 2. Dukes of Savoy A. Dukes of Savoy 1417-1718 », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ), dont la notice (en) « Bonne de Savoie »
  • Storia di Milano : Chronologie de Milan
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