Camille Matignon
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Camille Matignon
| Naissance |  Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes |
|---|---|
| Décès | (à 67 ans) 5e arrondissement de Paris |
| Nationalité | française |
| Formation | École normale supérieure Lycée Condorcet |
| Activités | Chimiste, professeur, scientifique |
| A travaillé pour | Collège de France (- Université Lille-I Université de Paris Institut industriel du Nord École centrale de Lille |
|---|---|
| Membre de | Académie des sciences |
| Distinction |
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Camille Arthème Matignon, né le à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes (Yonne) et mort le dans le 5e arrondissement de Paris, est un chimiste français.
Biographie
Entré à l'École normale supérieure en 1886[1], il est reçu au concours d'agrégation de physique en 1889, la même année que son camarade de promotion Henri Abraham et que Charles Fabry[2].
Il reçoit le doctorat ès sciences en 1892 après soutenance de sa thèse portant sur les uréides. Il est ensuite nommé maître de conférences de chimie à la Faculté des sciences de Lille et directeur de travaux pratiques de « teintures et apprêts » à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille) sous la direction de Charles Viollette et Alphonse Buisine ; il est chercheur en thermochimie à Lille jusqu'en 1898. Il devint maître de conférences de chimie minérale à la Faculté des sciences de Paris. Succédant à Henry Le Chatelier, il est titulaire de la chaire de chimie minérale au Collège de France de 1908 à 1934. Il participe à la création de l'Institut d'optique théorique et appliquée (SupOptique).
Il est élu à l'Académie des sciences le . Il meurt le , lors d'une assemblée de professeurs du Collège de France[3], alors qu'il venait de défendre le projet de création d'une chaire d'antiquités nationales[4],[5] porté par Albert Grenier[6].
Il habitait au no 7 du boulevard Carnot à Bourg-la-Reine et était membre de la Société Française de Minéralogie depuis 1918[7]
Référence
- ↑ Charle Christophe et Telkès Eva, « Matignon (Camille, Arthème). Dans Les professeurs du Collège de France – Dictionnaire biographique 1901-1939 », Histoire biographique de l'enseignement, vol. 3, no 1, , p. 165-166 (ISSN 0298-5632, BNF 34230588, lire en ligne).
- ↑ « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 / Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le ).
- ↑ Annuaire du Collège de France, 34e année, Paris, 1934, p. 32.
- ↑ Rey, Sarah, « Albert Grenier, héritier de Camille Jullian ou la succession des co... », La lettre du Collège de France, Collège de France, no 25, , p. 41–42 (ISSN 1628-2329, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Discours de M. Marcel Delépine, au nom du Collège de France et de la Société chimique de France, aux funérailles de Camille Matignon, p. 527.
- ↑ Maurice Halbwachs, « Ma campagne au Collège de France », Revue d'histoire des sciences humaines, vol. 1, no 1, , p. 189-229 (lire en ligne).
- ↑ Société Française de Minéralogie
Voir aussi
- Laboratoire de catalyse de Lille
- École nationale supérieure de chimie de Lille
- École centrale de Lille
- Université Lille Nord de France
- Société de chimie industrielle
- Principe de Matignon sur les réactions chimiques
Annexes
Bibliographie
- Laurence Lestel, Itinéraires de chimistes : 1857-2007, 150 ans de chimie en France avec les présidents de la SFC, Les Ulis/Paris, EDP Sciences Éditions, coll. « Société française de chimie », , 582 p. (ISBN 978-2-86883-915-2, lire en ligne), p. 363Biographie de Camille Matignon.
Liens externes
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: - La France savante
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- base Léonore
- Notices d'autorité :
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