Daniel Charpilloz
Daniel Charpilloz
| Naissance | Bévilard (BE) |
|---|---|
| Décès | (à 62 ans) Bévilard (BE) |
| Nom de naissance | Daniel Charpilloz |
| Nationalité |  Suisse |
| Activité | Industriel  |
| Père | Alfred Charpilloz |
| Conjoint | Lina Louise Hugentobler |
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Daniel Charpilloz, né le à Bévilard (originaire du même lieu) et mort le dans la même commune, est un industriel jurassien.
Il est connu pour avoir fondé le Mouvement séparatiste jurassien (renommé Rassemblement jurassien en 1951) avec Roland Béguelin et Roger Schaffter.
Biographie
Issu d'une famille protestante, Daniel Charpilloz est le fils d'Alfred Charpilloz (1856-1924) et de Caroline-Irma Voutat[1]. Il est issu d'une famille de 13 enfants[2].
Daniel Charpilloz effectue ses études à l'école cantonale de Porrentruy. En 1915, il obtient un diplôme du technicum à l'école d'ingénieurs de Bienne. Devenu chef de fabrication, il fut associé à la direction de l'entreprise familiale de décolletage : Hélios à Bévilard de 1919 à 1940[N 1]. En 1940, son frère Arnold se retrouve seul comme chef de la fabrique car, en 1941, Daniel racheta Malleray Watch (aujourd'hui Daniel Charpilloz Holding S.A.) et se lança dans la fabrication de tarauds, filières et alésoirs de précision.
En 1929, il est le cofondateur du trust des fabricants de pignons et devient président de l'Association suisse pour l'outillage et les instruments de précision en 1946[3].
Lors de l'affaire Moeckli, il demanda la « libération » du Jura au cours de la manifestation populaire du . Il est alors membre fondateur et premier président du Mouvement séparatiste jurassien, puis du Rassemblement jurassien de 1947 à 1954.
Daniel Charpilloz meurt le 22 juillet 1955, à Bévilard (BE), à l'âge de 62 ans[1]. Il repose au cimetière de Bévilard[4].
En 1969, sa tombe est profanée[4].
Notes et références
Notes
- ↑ Entreprise fondée en 1882 par ses parents qui crée des pignons et pivots, destinés à l'industrie horlogère.
Références
- ↑ a et b Alain Cortat, « Charpilloz, Alfred »
, sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ) - ↑ Emma Chatelain et Philippe Hebeisen, « Charpilloz, Arnold (1902-1984) » , sur www.diju.ch, (consulté le )
- ↑ François Kohler, « Daniel Charpilloz » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- ↑ a et b « Charpilloz, Daniel » , sur www.chronologie-jurassienne.ch (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Dictionnaire historique de la Suisse
- « Charpilloz, Daniel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
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