Emmanuel Signoret

Cet article est une ébauche concernant un écrivain français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Signoret.

Emmanuel Signoret
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Lançon-ProvenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, critique d'artVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Chimère (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Emmanuel Signoret, né à Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône) le et décédé le à Cannes, inhumé au cimetière du Grand Jas (Cannes), est un poète et critique d'art français.

Biographie

Il fait ses études à Aix-en-Provence, avant de voyager quelques années en Italie. Il s'établit ensuite à Paris, où il fréquente la plupart des cercles littéraires et participe à des revues. Profondément idéaliste, fermement convaincu de son génie, il ne supporte guère la critique. Il fonde en janvier 1890 la revue Le Saint-Graal, qu'il rédigera seul jusqu'à sa mort. Il publie plusieurs recueils de poésie. La Souffrance des eaux est couronnée par l'Académie française en 1899. Atteint de tuberculose, il se rend en 1896 à Puget-Théniers où il rencontre Eugénie Toesca. Il l'épouse en 1897 et ils s'établissent à Cannes où ils auront trois enfants. Il meurt dans le dénuement en 1900, à l'âge de vingt-huit ans.

Hommages

Rue Emmanuel-Signoret à Cannes.

À Cannes une rue porte son nom[1].

André Gide est l'un de ses défenseurs et préface le recueil complet, posthume, de ses œuvres ; il consacre quatorze pages de son Anthologie de la poésie française (1949) à une douzaine de ses poèmes, dont le plus long était La Fontaine des Muses.

Son fils, Emmanuel Signoret fils, fut également poète.

Œuvres

  • Le Livre de l’amitié, poèmes en vers et en prose (1891) Gallica
  • Daphné, poèmes (1894) Gallica
  • Vers dorés (1896) Google Books
  • La Souffrance des eaux (1899)
  • Le Tombeau de Stéphane Mallarmé (1899)
  • Le Premier Livre des élégies (1900)
  • Poésies complètes — Vers Dorés — Daphné — La Souffrance des eaux — Douze poèmes — Tombeau dressé à Stéphane Mallarmé — Le premier livre des élégies, préface par André Gide (Mercure de France, 1908).

Références

  1. Cannes : Emmanuel-Signoret, le poète malheureux, Nice matin, lundi 17 juillet 2017

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Emmanuel Signoret, sur Wikimedia Commons
  • Emmanuel Signoret, sur Wikisource

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail de la poésie