Famille de Meeûs d'Argenteuil

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Famille de Meeûs d'Argenteuil
Image illustrative de l’article Famille de Meeûs d'Argenteuil
Armoiries.

Blasonnement Un écu écartelé au 1er et 4ème d'argent à trois épis de blé de sinople, mouvant d'une terrasse du même,et accostés de deux chevreaux au naturel ; au 2ème et 3ème de sable à une chaudière à brasser d'or, accompagnée de trois étoiles de même ; l'écu timbré actuellement d'une couronne de comte et d'un casque d'argent grillé et liseré d'or, orné de ses lambrequins,cimier un corbeau sautant au naturel, tenant en son bec une branche de laurier de sinople.
Devise « Virtute et prudentia »
Preuves de noblesse
Autres Concession du titre de comte pour tous les descendants mâles par lettres patentes du 10 décembre 1836.
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La famille Meeûs d'Argenteuil est une branche de la famille Meeûs, telle que considérée à partir de l'élévation au titre de comte de Ferdinand de Meeûs en 1836.

Histoire

Elle a acquis, après l'indépendance de la Belgique, des bois de la forêt de Soignes, confisqués par l'État belge au roi Guillaume Ier.

En 1836, Ferdinand de Meeûs, banquier et homme politique, est élevé au rang de comte de Meeûs par Léopold 1er et reprend les armes concédées en 1688 par Charles II d'Espagne à Jean-Philippe Meeûs, officier à la compagnie du marquis de Westerloo et à son cousin Paul l'année suivante. Ferdinand de Meeûs épouse sa cousine, Anne Meeûs. Ils ont onze enfants, dont les sept fils sont à l'origine des différentes branches de la famille. Une branche cadette est anoblie par le roi Léopold Ier en 1836 ; Ferdinand de Meeûs reçoit alors le titre de comte pour lui et ses descendants mâles.

À partir de 1937 et 1938[1], deux arrêtés royaux permettent à plusieurs branches de porter le nom de Meeûs d'Argenteuil et également pour l'un de ses rameaux à partir de 1953 de devenir de Meeûs d'Argenteuil de Trannoy. Les barons de Trannoy sont une famille française anoblie en 1830 par le roi Charles X confirmant une ordonnance du roi Louis XVIII datée de 1816. Elle est admise dans la noblesse belge en 1883.

La famille de Meeûs d'Argenteuil fait partie de la noblesse belge.

Personnalités

Ferdinand de Meeûs.
  • Ferdinand, comte de Meeûs (1798-1861), fils de François-Joseph Meeûs (1765-1821), commandeur de l'ordre du Lion néerlandais, et de Marie-Thérèse Van der Borcht, capitaine et trésorier de la garde bourgeoise en 1830, député, fondateur du Quartier Léopold de Bruxelles et gouverneur de la Société générale de Belgique jusqu'à sa mort.
  • Anna de Meeûs (1823-1904), fondatrice des religieuses de l'Adoration perpétuelle et de l'Œuvre des églises pauvres. Le pape Pie XII a dit d'elle : « Elle contemple en esprit la grande pitié des autels et des sacristies, et le zèle pour la beauté de la maison de Dieu la dévore et la consume. »[2]
  • Cécile de Meeûs (1868-1905), en religion Mère Marie Eugène du Rosaire, de la congrégation des religieuses Franciscaines missionnaires de Marie, vicaire apostolique des maisons d'Angleterre et d'Irlande.
  • Jacques, comte de Meeûs (1893-1917), sous-lieutenant-aviateur mort en combat aérien en 1917 au-dessus de Vladsloo. Il avait survolé le front en compagnie du roi Albert Ier. En remerciement le roi lui avait offert une montre-boussole à son chiffre et datée du 6 juillet 1917[3].
  • Francis, comte de Meeûs (1867-1918), capitaine-commandant et adjudant-major, héros de la charge de Burkel, mort à cheval en chargeant à la tête du régiment des Guides en 1918. Son frère suit :
  • Comte André de Meeûs d'Argenteuil (1879-1972), général de cavalerie, grand écuyer du roi , Grand-Maître de la Maison de la Reine Elisabeth de Belgique. Il reçut le grand cordon de l'ordre de Léopold pour services rendus à la dynastie.
  • Adrien, comte de Meeûs (1900-1976), écrivain, historien, essayiste et conférencier.
  • Henri de Meeûs, comte de Meeûs d’Argenteuil de Trannoy (1943-), docteur en droit, licencié en criminologie, écrivain, essayiste, spécialiste de l’œuvre d’Henry de Montherlant. Il est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres[4] (France) depuis le 26 juillet 2010.

Possessions

Le domaine d'Argenteuil

Article détaillé : Domaine d'Argenteuil.

Entre 1833 et 1836, Ferdinand de Meeûs constitue un domaine de 265 hectares en acquérant des terres dans la forêt de Soignes[5].

Un château y fut construit entre 1837 et 1847. Il brûle l'année même de son achèvement. Un nouveau château est reconstruit entre 1856 et 1858 sous la direction de l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar.

À partir de la fin des années 1920, les héritiers du comte de Meeûs démembrent progressivement le domaine, mais la famille de Meeûs possède toujours des terres à Argenteuil.

Le comte Ludovic de Meeûs d'Argenteuil, industriel et papetier, fut le fondateur d'Intermills, société qui regroupait un ensemble important d'usines à papier belges, vendit en 1960, 30 hectares du domaine d'Argenteuil au couvent des Dames de Berlaymont qui quittaient Bruxelles. Elles y établissent leurs nouveaux couvent et pensionnat pour jeunes filles.

Propriétés à Bruxelles et environs

Château du Coensborgh, à Laeken, anonyme, vers 1620.

Propriétés belges

  • Prieuré d'Anseremme
  • Château de Beernem
  • Château de Boëlhe
  • Château de Bokrijk
  • Château de Boneffe
  • Châteaux de Kerkom-bij-St-Truiden
  • Château de Kermpt
  • Château de Lillois
  • Château de Neerrepen
  • Château de Saint-Marc à Rouillon (Annevoie)
  • Château de Schaltin
  • Château de Senzeille
  • Château de Tongerloo (actuellement faisant partie de la commune de Westerlo), construit par le baron Henri de Trannoy et son épouse au XXe siècle
  • Château de Trognée
  • Château de Vyle et Tharoul

Propriétés à l'étranger

Armes & devise

Armes de la famille de Meeûs d'Argenteuil
Armes
.
  • Blasonnement : Écartelé au 1er et 4e d'argent à trois épis de blé de sinople mouvants d'une terrasse du même, et accostés de deux chevreaux au naturel (Meeûs ancien) ; au 2e et 3e de sable à une chaudière à brasser d'or, accompagnée de trois étoiles [à cinq rais] du même
  • Cimier : Corbeau essorant au naturel, tenant en son bec une branche de laurier de sinople
  • Supports : à dextre un chevreau d'or et à senestre un lion d'or.
  • L'écu est timbré d'une couronne de comte à neuf perles et d'un casque d'argent grillé et liseré d'or, orné de ses lambrequins
  • Devise : « Virtute et prudentia » de sable sur un listel de gueules.

Alliances

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Alliances de la famille Meeûs

  • Kerremans
  • van der Borcht
  • d'Huvettere
  • Van Zieune
  • Wouters
  • Müller
  • Bougleux
  • Bost
  • Quinet
  • Brion
  • Becq d'Ansermont
  • de Roest d’Alkemade
  • de Macar
  • Martini
  • Leleux
  • Vandermaelen
  • Lavallée de Neven
  • Claes de Lembeek
  • Hens
  • van Cutsem
  • de Touron
  • van der Vekene
  • de Buyssenghem
  • Bont
  • van der Elst
  • van der Cammen
  • van Eesbeke dit van der Haegen
  • t’Kint
  • de Sauvage-Vercour
  • de Meeûs, etc.

Alliances de la famille de Meeûs

  • Meeûs
  • van der Stocken
  • de Potesta
  • de Rosen
  • du Bois d'Aische
  • Segonne
  • Dapsens
  • Snoy et d'Oppuers
  • de Grimprel du Goulot
  • d'Oultremont
  • du Couëdic de Kergoualer
  • Everard de Harzir
  • Darrigade
  • Picavet
  • d'Overschie de Neerysche
  • Boudart
  • de Pitteurs Hiégaerts
  • Afzalian
  • Le Grelle
  • Thibaut de Maisières
  • Francotte
  • Maes
  • Blampain
  • de Wasseige
  • Hiard
  • d'Hoop
  • d'Hennezel (de Gemlaincourt de Beaujeu)
  • Debucquois
  • Degen
  • de Crombrugghe de Picquendaele
  • Copine
  • Graulich
  • De Staercke
  • de Potter d'Indoye
  • Anderssson
  • Lieten
  • Rouvroy
  • Rousseau
  • Desmaisières
  • Martini
  • de Brouchoven de Bergeyck
  • de Robiano
  • van der Straten Waillet
  • Mertens de Wilmars
  • de Selliers de Moranville
  • Feyrick
  • de Wautier
  • Laplane
  • de Neve de Roden
  • de Brabant
  • Kasteel
  • van der Linden d'Hooghvorst
  • de Woelmont
  • Lagae
  • de Montpellier de Vedrin
  • van Caubergh
  • Van Gestel
  • Fallon
  • de Graevenitz
  • Proot
  • de Moffarts van Brienen
  • Dusaussois
  • de Beauffort
  • Henry de Frahan
  • Vilain XIIII
  • Vandevelde
  • van Outryve d'Ydewalle
  • de Creeft,
  • de Wouters d'Oplinter
  • de Burlet
  • Weicker
  • de Hemptinne
  • de Lannoy
  • Smets
  • Kraft de la Saulx
  • Verwilghen
  • De Keyser
  • Dulait
  • de Renesse
  • Feodorof
  • Potocki
  • de Villegas de Clercamp
  • de Trannoy
  • d'Arschot-Schoonhoven
  • d'Huart
  • de Geradon
  • de Marcq de Tiège
  • de Lannoy
  • Simonis
  • Burnell
  • de Laminne de Bex
  • Delloye
  • Mérienne
  • Egerton Castle
  • Lejeune de Schrievel
  • Waha
  • Gréban de Saint-Germain
  • Kervyn de Meerendré
  • de San[6].
  • De Smedt
  • van der Straten
  • de Roest d'Alkemade, etc.

Postérité

  • Le square de Meeûs, à cheval sur Ixelles et Bruxelles, près de la rue du Luxembourg, rend honneur à la famille de Meeûs, et par ailleurs le buste de Ferdinand de Meeûs (1798-1861) y figure sur la partie ixelloise.
  • Une rue comte Jacques de Meeûs existe à Lillois-Witterzée dans l'actuelle commune de Braine-l'Alleud en souvenir du pilote d'aviation mort pendant la Première Guerre mondiale.
  • L’avenue de Meeûs à Maldegem rappelle par son monument les combats et la charge de Burkel de 1918.
  • À Boëlhe, la place Commandant de Meeûs est située près du château.
  • À Jemappes, l'institut Saint-Ferdinand nommé en l'honneur du fondateur de l'institut appartenant aux Frères des Écoles chrétiennes. D'autres écoles catholiques ont été créées par différents membres de la famille de Meeûs (2 à Ohain et 2 à La Hulpe, une à Waterloo et une dernière à Lillois).
  • Église Notre-Dame d’Argenteuil à Ohain connue comme l'église de fer

Notes

Références

  1. Adjonction pour certaines branches du nom d'Argenteuil en 1937 et 1938, puis adjonction pour l'une d'elles du nom de Trannoy en 1953. Voir : Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 241.
  2. L'Institut de l'Adoration perpétuelle, (avec lettre dédicatoire du pape Pie XII du 7 juin 1957), Les Imprimeries Charles Bulens, Bruxelles, 1957, page 35.
  3. Robert Sainte, L'épi mûr, livre écrit d'après le journal de Carlo Verbessem, pilote de chasse, juillet 1914-décembre 1917, Ed. Racine, Bruxelles, 1999.
  4. « François le Hodey nommé Chevalier des Arts et des Lettres », LaLibre.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Voir Jean-Louis Van Belle, Meeûs à de Meeûs, Bruxelles, 1997, p. 124 à 126. « De 1825 à 1842, en huit phases, la Société Générale procèdera à la vente de 7 260 hectares. Ferdinand (Meeûs) profita de l'aubaine. Ce qu'en théorie il ne pouvait puisqu'un mandataire ne peut acquérir à titre personnel des biens qu'il est chargé de vendre à titre de gestionnaire. Il contourna la difficulté, c'est son beau-père Henri-Adrien-Joseph, et non son frère comme généralement affirmé, qui, en deux fois, acheta 265 hectares lors des ventes des 23 et 24 mai 1833 et du 7 juin 1836. En réalité le beau-père servait d'homme de paille comme le confirme l'arrangement passé entre Pierre Joseph Meeûs-Vandermaelen et Ferdinand Meeûs en 1849 lors du décès de Henri-Adrien. Ce projet d'acte déclare que tous ces achats l'ont été : « dans l'intérêt de Madame Anne Marie Meeûs et de son mari à la condition expresse exécutée de bonne foi que le prix de ces acquisitions serait payé par M. le Cte et la Ctesse Meeus ainsi que le tout se trouve établi par des actes en bonne forme. Il est reconnu que c'est par ces derniers exclusivement et à leurs frais qu'ont été faites toutes les constructions, plantations, améliorations quelconques opérées sur la terre d'Argenteuil dont ces acquisitions font partie... ». Il bénéficia en outre de prix très bas (de 589 à 911 florins l'hectare) alors que le prix moyen était de 1067, 46 Fl.. La grandeur des lots (de 31 à 57 hectares) - trop éloignés en plus de Bruxelles - exclut et les agriculteurs locaux parce que c'est trop cher et les amateurs bruxellois parce que c'est situé trop loin de la capitale. Tout cela peut expliquer ces conditions très avantageuses. Ces parcelles constituèrent le noyau du futur domaine - qu'il ne cessa d'accroître par la suite et de compléter tel un puzzle, et ce jusqu'à sa mort. À cette date il couvrait 611-44-66 hectares. Quelque temps après cette acquisition de base, sans que nous en connaissions la date précise, il fit ériger le premier château d'Argenteuil qui était achevé en 1847, époque pendant laquelle, comme nous l'avons vu, il brûla. Le nouveau fut reconstruit de 1856 à 1858 suivant les plans de l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar. »
  6. Voir le faire-part de Brigitte de Meeus d'Argenteuil (1945-1922), veuve de messire Ludovic de San, cofondatrice et administratrice-déléguée de la librairie Tropismes à Bruxelles, dans La Libre du 8 février 2022, p. 42.

Voir aussi

Bibliographie

  • Listes des titres de noblesse, et autres marques d'honneur accordées par les Souverains des Pays-Bas, depuis 1659 jusqu'en 1794, A. Vandale, Libraire-éditeur, Bruxelles, 1847, p. 52 et 53 pour les deux premières concessions de noblesse.
  • Jean-Louis Van Belle, Meeûs à de Meeûs. Bruxelles-La Foi - Le feu, Braine-le-Château, éditions La Taille d'Aulme, 1997
  • Victor Horta, Étude objective sur les auteurs des serres du Jardin botanique de Bruxelles, Bruxelles 1935
  • Lionel Renieu, Histoire des Théâtres de Bruxelles, éd. Duchartre et Van Buggenhoudt à Paris, 1928
  • Henri Liebrecht, Histoire du Théâtre Français à Bruxelles, Soc. des Bibliophiles et iconophiles de Belgique, 1923
  • Alphonse Verkooren, Inventaire des chartes et capitulaires des duchés de Brabant et de Limbourg et des Pays d'Outre-Meuse, tome IV, Page 249, 1912. Concerne la charte du Brabant 2463.
  • Bulletin du Conseil supérieur d'agriculture, tome I, Imprimerie J. Van Buggenhoudt, Bruxelles 1847
  • Jacques Logie, Les grands notables du premier empire dans le département de la Dyle, Fontes Bruxellae, 2013.(livre posthume)
  • Bulletins de l' Association familiale d'Argenteuil, la première association familiale de Belgique fondée en 1942 sous forme d'ASBL; elle est la plus ancienne des membres de la FAF (Fédération des Associations de Familles) de Belgique.

Articles connexes

Liens externes

  • Site de la famille de Meeûs d'Argenteuil (Association familiale d'Argenteuil)
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