François-Ambroise Rodrigue

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François-Ambroise Rodrigue
Fonction
Évêque constitutionnel
Biographie
Naissance
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NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Date de baptême
Consécrateurs
Jean-Baptiste Gobel, Jean-Baptiste Pierre Saurine, Henri GrégoireVoir et modifier les données sur Wikidata

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François-Ambroise Rodrigue, né le (baptisé le 12 décembre[1]) et mort le à Nantes, prêtre catholique et brièvement évêque constitutionnel de Vendée pendant la Révolution française.

Biographie

François-Ambroise Rodrigue est le fils de Louis Rodrigue[2], huissier au présidial de Nantes, et de Claire Cohornou. Il étudie au séminaire d'Issy, puis à celui de Saint-Sulpice. Ordonné prêtre, il enseigne les humanités et la théologie, notamment au séminaire d'Angers. Il quitte l'enseignement en 1769 pour devenir chapelain du village de l'Époids, puis curé de celui de La Crosnière[3] (l'un comme l'autre faisant aujourd'hui partie de la commune de Beauvoir-sur-Mer), et enfin curé de Fougeré.

En , Mgr Marie-Charles-Isidore de Mercy, évêque de Luçon, refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Lors d'une première élection, le , Jean-Sylvain Servant, oratorien et vicaire général de l'évêque d'Angers, est élu évêque, mais renonce à sa charge quelques jours plus tard, à la demande de Mgr de Mercy[4]. François-Ambroise Rodrigue, qui fait partie de la minorité de prêtres vendéens assermentés, est élu évêque constitutionnel de Vendée le par 57 voix sur 97 (pour un collège de 478 électeurs), consacré à Paris le suivant et installé dans la cathédrale de Luçon le . Il entre en conflit avec les sœurs de saint Vincent de Paul de l'hôpital de Luçon, qui demandent à avoir des aumôniers insermentés[5]. Mgr Rodrigue abandonne son siège épiscopal le , pendant la guerre de Vendée[6].

Rodrigue est ensuite juge à Fontenay-le-Comte, puis à Montaigu, avant de se retirer à Nantes[7]. Il est évoqué dans le deuxième couplet de la Marseillaise des Blancs, adaptation royaliste de la Marseillaise[8].

Notes et références

  1. Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Atlantique, vol. 99, 1961, p. 187.
  2. ou Rodrigues
  3. « Le cimetière de la Crosnière », site de la mairie de Beauvoir-sur-Mer.
  4. Revue du Bas-Poitou, Niort, 1899, p. 470.
  5. Revue du Bas-Poitou, Niort, 1899, p. 184.
  6. Auguste Billaud, La Petite Église dans la Vendée et les Deux-Sèvres, Nouvelles éditions latines, 1982, p. 30.
  7. François-Xavier Feller, Dictionnaire historique, vol. 17, E. Houdaille, 1836, article « Rodrigue, François Ambroise », p. 367.
  8. « [...] Et le rodrigue abominable
    Infâme suppôt du démon
    S'installerait en la maison
    De notre Jésus adorable. »

Bibliographie

  • Jean Artarit, « François-Ambroise Rodrigue, évêque constitutionnel de la Vendée », dans Recherches vendéennes, 1996, n° 3, p. 213-256.

Liens externes

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