Henri Bretonnet

Henri Bretonnet
Henri Étienne Bretonnet par Nadar
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 35 ans)
Combat de TogbaoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École navaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Distinction

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Henri Étienne Bretonnet (né à Mézières-sur-Seine le et mort à Togbao-Niellim le ) est un officier colonial et explorateur français.

Biographie

Fils d'un instituteur, il fait ses études à l’École navale (1882) et voyage dans la Mer du Nord et dans l'Atlantique avant d'être mis à la disposition des Colonies en 1892.

Membre de la deuxième mission Mizon sur le bas Niger, il commande un petit vapeur le Sergent-Malamine et se heurte à l'hostilité des agents de la Royal Niger Company.

En 1894, il dirige la flottille de Parfait-Louis Monteil comme lieutenant de vaisseau et remonte vers Kong par le fleuve Bandama. Chargé par Louis-Gustave Binger d'atteindre Bondoukou à partir du Baoulé, il part (1895) du poste de Toumodi et atteint les bords du Comoé où il est arrêté par les Agba de l'Indénié qui craignaient les représailles de Samory.

Il voyage encore dans le haut Dahomey avec Joseph Baud et Léon Vermeersch (1897). Parti de Carnotville, il fonde de nombreux postes entre Parakou et Ilo et revendique pour la France l'ensemble de la vallée du Niger entre Ilo et Boussa mais se heurte de nouveau à la Royal Niger Company et déçu, décide de quitter la Marine (1898). Il entre alors dans le corps des administrateurs coloniaux.

Proposé par son ami Émile Gentil, ancien camarade d'école, au ministère comme résident intérimaire du Chari, il part le 10 octobre 1898[1] et poursuit les travaux de Gentil entre Oubangui et Chari, assure le protectorat sur le Baguirmi qu'il tente de développer sur le Ouaddai et Rabah dans le Bornou. Sa colonne, formée à Brazzaville, passa à Ndélé () et arrive en juin à Kouno. Il essaie alors d'obtenir la libération de Ferdinand de Béhagle mais est alors massacré par les troupes de Rabah vers les rochers de Togbao-Niellim le .

Hommages

Plusieurs rues portent son nom. Une à Mézières-sur-Seine ainsi qu'une à Saint-Maur-des-Fossés.

Notes et références

  1. Émile Gentil, La Chute de l'Empire de Rabah, Hachette, 1902, p. 104

Bibliographie

  • Pierre Kalck, Histoire centrafricaine, II, 1970, p. 460-462
  • P. Gentil, La conquête du Tchad, I, 1971, p. 83-91
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècles, T.1, Afrique, 1988, p. 56-58 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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    • base Léonore
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