Jany Sylvaire

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Jany Sylvaire
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
CambraiVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
Saint-MandéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Geneviève Jeanne Simonne SylvèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Artiste lyrique, résistanteVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jany Sylvaire, née le à Cambrai et décédée le à Saint-Mandé, est une chanteuse lyrique et résistante française[1].

Biographie

Jany Sylvaire est la fille d'Antoine Sylvère (1888-1963), dit Toinou, et de Marie Louise Rigaud (1891-1978). Son père, participe à la Première Guerre mondiale. Un des oncles de Jany, Damien Sylvère est tué au combat dans les premiers jours de la guerre, le , à Baccarat (Meurthe-et-Moselle)[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, toute la famille s'engage dans la Résistance[3]. Jany est agent de liaison FTP[4]. Elle est arrêtée par la police française le même jour que sa sœur, le , et déportée à Ravensbrück, le 29 . Son père, résistant dans le Morvan, y reçoit le premier parachutage anglais d'armes destiné aux FTP. Sa sœur, Antoinette Sylvère (1913-1944), connue sous le nom de Ginette Hamelin, décède à Ravensbrück le . Son mari, Jacques Hamelin, avait été tué à l'ennemi le , à Chaulnes (Somme). Son frère, Damien Sylvère (1914-2015), est arrêté par la Gestapo pour faits de Résistance, et déporté à Buchenwald. Sous le nom de Jean-Damien Sylvère, il publie en 1999 un livre Fils de Toinou[5].

Jany Sylvaire épouse après guerre Louis Blouet, qui a été résistant en Normandie. Ils seront tous deux décorés de la Légion d'Honneur. Son époux, Louis Blouet reçoit la médaille de la Résistance française[6].

Dans le milieu artistique, elle est connue sous le nom de Jany Sylvaire. En plus des enregistrements de disques, elle travaille au service lyrique de la RTF, puis de l'ORTF.

De 1958 à environ 1975, elle enregistre des disques d'opérette[7] et des comptines pour enfants.

Elle participe au disque Le Temps des ombres. De Châteaubriant à Ravensbrück[8], avec Catherine Sellers, Silvia Monfort et Emmanuelle Riva sur des musiques de Joseph Kosma et Jean Wiener et des textes de Louis Aragon, Paul Éluard, Jean Ferrat, Léo Ferré, Micheline Maurel et Raoul Delfosse.

Distinction

Références

  1. Posté par fmd, « Biographie de Jany Sylvaire », sur Fondation pour la mémoire de la déportation, (consulté le )
  2. « Damien Sylvère », sur Mémoire des hommes (consulté le )
  3. « Alain Houdaille, De l'ombre à la lumière », sur www.memoiresvivantes.org (consulté le )
  4. « Geneviève Sylvère », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  5. « Jean-Damien Sylvère », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. « Louis Blouet », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  7. « Jany Sylvaire », sur BNF Data (consulté le )
  8. « Le temps des ombres, de Châteaubriant à Ravensbrück », sur mosaique.limedia.fr (consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • Pologne
    • WorldCat
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Discogs
  • icône décorative Portail de la Résistance française
  • icône décorative Portail de la musique