Jean-François Berthelier

Jean-François Berthelier
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-François Berthelier
Données clés
Surnom Berthel
Nom de naissance Jean-François-Philibert Berthelier
Naissance
Panissières, France
Décès (à 59 ans)
9e arrondissement de Paris, France
Activité principale artiste lyrique
ténor
Style
Opérette, Opéra
Années d'activité 1849-1888

modifier Consultez la documentation du modèle

Jean-François Berthelier est un comédien et chanteur français né le à Panissières (département de la Loire) et mort à Paris 9e le [1].

Il est le père de Pierre Berthelier (1878-1941), comédien puis peintre qui fit partie de l'École de Carolles.

Ses débuts

Il débute comme ténor en 1849 à Poitiers dans La Favorite de Donizetti, mais est refusé au Conservatoire de Paris. Déçu, il se tourne vers le café-concert (le « Café Charles », le « Beuglant »...) où il devient le roi de la « chansonnette », en composant certaines sous le pseudonyme de Berthel.

Rencontre avec Offenbach

Il est remarqué par Jacques Offenbach, qui l'engage aux Bouffes-Parisiens dès leur création. Il y triomphe dans Les Deux Aveugles, Une nuit blanche, Le Violoneux pour lequel il fait engager sa maîtresse, une cantatrice appelée à un succès phénoménal, Hortense Schneider) et Ba-ta-clan.

Après un passage à l'Opéra-Comique (1856-1862), où il crée Barkouf d'Offenbach et Maître Pathelin de François Bazin, il alterne entre le Palais-Royal (La Vie parisienne) et les Bouffes-Parisiens (Les Bergers, L'Île de Tulipatan, La Princesse de Trébizonde, Boule-de-Neige).

Sous la IIIe République

Après la guerre de 1870, il se produit aux Nouveautés, à la Gaîté, à la Renaissance, au Palais-Royal (La Guigne de Labiche) et aux Variétés.

Son répertoire est celui de l'opéra-comique ou l'opérette, dans des œuvres d'Hervé (La Veuve du Malabar) avec Hortense, Lecocq (Les Cent Vierges, Le petit duc), Audran (Le Grand Mogol) et Offenbach (Les Braconniers, La Boulangère a des écus). Il fait également quelques apparitions aux réunions de la société chantante du Pot-au-Feu.

Iconographie

  • Portrait gravé à l'eau-forte par Alfred Taiée (1876), dans Vingt tableaux de la collection Berthelier, Paris, chez Alfred Cadart — sur Gallica.

Notes et références

  1. Acte de décès à Paris 9e, n° 1208, vue 20/31.

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • International Music Score Library Project
    • Grove Music Online
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Belgique
    • WorldCat
Image externe
Portraits de Jean Berthelier sur le site de la Bibliothèque nationale de France BnF (lire en ligne sur Gallica)
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail du théâtre
  • icône décorative Portail de l’opéra