Jean-Jacques Fernier

Jean-Jacques Fernier
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Biographie
Naissance
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PontarlierVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Jacques Philippe René FernierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ArchitecteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Robert FernierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partenaire
André Biro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Jacques Fernier né le à Pontarlier[1] et mort le à Paris[2], est un architecte et historien de l'art français, expert de l'œuvre de Gustave Courbet, ancien conservateur du musée Courbet[3] à Ornans.

Biographie

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Fils du peintre franc-comtois Robert Fernier, Jean-Jacques Fernier est architecte diplômé par le gouvernement (DPLG). Il fait ses études à l’Ecole nationale supérieure des Beaux Arts de Paris, et sort diplômé en 1961, après être passé par l’atelier d'Auguste Perret. De 1959 à 1961, il a travaillé dans l’agence d’Edouard Albert. En 1961, il s’associe avec André Biro pour créer le cabinet « Biro & Fernier ». Dès 1965 il participe au Groupe international d’architecture prospective (GIAP) qui regroupait sous l’impulsion de Michel Ragon, Paul Maymont, Yona Friedman, Georges Patrix et Nicolas Schöffer, des architectes, sociologues et plasticiens. En 1969, André Biro et Jean Jacques Fernier participent au concours organisé sur le thème « Construction et Humanisme ». Ils reçoivent le Grand Prix international d’urbanisme et d’architecture pour le projet de la « Ville en X ».

Il mène une carrière d'architecte avec son associé André Biro au sein du cabinet Biro & Fernier qui comptera jusqu'à plus de 50 collaborateurs dans les années 1980 et 1990. Il construit de nombreux ouvrages publics et privés, à Paris, en Province et en Polynésie Française avec l’Eglise Maria No Te Hau à Papeete.

Le Club nautique des Settons dans la Nièvre est un exemple des recherches de Biro & Fernier concernant l'intégration de l'architecture dans un site remarquable. Également urbanistes, ils participent à la création des villes nouvelles des années 1970, et travaillent sur de nombreux aménagements de ZAC et d'aménagements de cœurs de ville.

En 1985, au départ de André Biro, Jean-Jacques Fernier crée l’agence Fernier & associés. De 1985 à 2005, il poursuit son activité en développant l’agence qu’il a transmise à sa fille, Laurence Fernier.

Il est l’auteur de nombreux projets : des bureaux (Hôtel des ventes de Drouot, Maison du barreau des avocats de Paris, siège du Tribunal de grande instance de Paris, immeuble de bureaux avenue Matignon, immeuble de bureaux rue de Surène à Paris), des rénovations (la mairie du 9e arrondissement de Paris, le Palais ducal de Nevers, le lycée Jacques Decour à Paris), des logements (rue Franklin, rue des Marronniers, boulevard Bineau) ou des édifices culturels (Théâtre du Rond-Point à Paris, à proximité des Champs-Élysées).

Jean-Jacques Fernier devient en 1977, à la suite de son père qui fut l'auteur du catalogue raisonné de l'œuvre de Gustave Courbet et le fondateur du musée Courbet (Ornans, Doubs), « conservateur » à titre bénévole du musée Gustave Courbet, lequel appartient au conseil général du Doubs. Il quitte cette fonction en 2008. Parallèlement, il devient expert international de l'œuvre de Gustave Courbet et donne des avis sur son œuvre jusqu'en 2015, dans la perspective de publier le tome 3 du catalogue raisonné initié par son père. Ce projet n'est pas encore abouti.

En 2001 il transforme l'« Association des amis de Gustave Courbet », à l'origine de la création du Musée d'Ornans et présidé un temps par le peintre Balthus, en « Institut Gustave Courbet - Association des amis de Gustave Courbet et du musée ». L'Institut est aujourd'hui présidé par Hervé Novelli[4].

Le , la presse se fait l'écho d'une hypothèse selon laquelle L'Origine du monde, de Courbet, aurait été initialement plus grand, et aurait comporté le visage du modèle[5]. Un collectionneur anonyme aurait acheté à un antiquaire parisien en 2010 un portrait non signé représentant une tête de femme renversée qui, d'après Jean-Jacques Fernier, correspond au reste du tableau de Courbet. Les conservateurs du musée d'Orsay rejettent toutefois cette théorie d'un tableau découpé en deux parties[6], en la qualifiant de « fantaisiste »[7].

Notes et références

  1. « AD du Doubs »
  2. « Disparition de Jean-Jacques Fernier, vice-président de l’Institut Courbet », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr, (consulté le )
  3. « Accueil », sur Musée Courbet (consulté le )
  4. « Présentation », sur Institut Gustave Courbet (consulté le ).
  5. « L'Origine du monde : Le secret de la femme cachée », sur ParisMatch.com, (consulté le ).
  6. Lauren Provost, « L'Origine du monde de Gustave Courbet aurait un visage », sur Huffington Post, (consulté le ).
  7. « Communiqué de presse », sur musee-orsay.fr, (consulté le ).

Liens externes

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