Jean-Jacques Savin

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Jean-Jacques Savin
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Biographie
Naissance
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PessacVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Océan Atlantique NordVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
AventurierVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Jacques Savin, né le à Arès (Gironde) et disparu en mer en au large des côtes portugaises, est un aventurier français, un ancien militaire parachutiste et conservateur de parc national en Afrique[1].

Biographie

A la fin des années 60 et durant les années 70, Jean-Jacques Savin a d'abord été militaire de carrière, sous-officier au 9e RCP, au 30e GC, au 1er RCP, au 1er RPIMa. Ayant quitté l'armée, il a ensuite exercé des métiers lui permettant d'exalter sa soif de liberté comme pilote privé, chercheur d'or ou encore conservateur du Parc National de Centrafrique. « C'était un homme extraordinaire, atypique », raconte le maire d'Arès, Xavier Daney, qui évoque aussi un « baroudeur hors norme, un personnage bien frappé, avec du caractère, comme on peut l'être sur le bassin d'Arcachon »[2].

Sportif hors-pair, Jean-Jacques Savin a multiplié les performances hors du commun. Il a traversé le Bassin d'Arcachon à la nage en effectuant l'aller-retour, soit près de 30 km en 9 heures. En 2017, l'aventurier a décroché la deuxième place au championnat de France de triathlon.

Jean-Jacques Savin, à 72 ans, se lance à la mer le dans une barrique depuis l’île d’El Hierro, aux Canaries, pour traverser l’Atlantique mû par la seule force des courants. Il arrive à Fort-de-France en Martinique le . Inspiré par Alain Bombard qui en 1957 avait traversé l'Atlantique sur un radeau pneumatique, il parcourt 5 800 km en cent-vingt-sept jours à une vitesse de deux à trois kilomètres par heure dans un tonneau de trois mètres de long et de 2,10 m de diamètre principal. Il évolue dans un espace de vie de six mètres carrés seulement. Son principal sponsor est La Tonnellerie des Boutes.

Durant son périple, Jean-Jacques Savin perd quatre kilogrammes, un par mois. Sa traversée permet d'en apprendre plus sur le corps humain[3].

Le , il entame une traversée de l'Atlantique à la rame sur son canot l'Audacieux depuis le Portugal[4]. Durant son périple, Jean-Jacques Savin perd la vie, en moins d'un mois. Les premières annonces de son décès affirment qu'il a été retrouvé mort à son bord le [5] par la sécurité maritime portugaise au large des Açores. Il s'avére par la suite que son embarcation a bien été retrouvée, mais Jean-Jacques Savin n'était plus à bord. Les recherches pour retrouver le disparu sont arrêtées le en fin de journée[1].

Publication

  • Avec Sophie Vernerey Zeeny, 127 jours à la dérive : l'Atlantique en tonneau, Ambre, , 192 p. (ISBN 978-2-940594-17-7 et 2940594171).

Références

  1. a et b « Jean-Jacques Savin, 75 ans, est mort en tentant de traverser l’Atlantique à la rame », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Jean-Jacques Savin, aventurier atypique et audacieux, porté disparu », sur L'Équipe (consulté le )
  3. « Jean-Jacques Savin réussit sa traversée de l’Atlantique à bord d’un tonneau », sur Le Monde, 29 avril 2019.
  4. « Traversée de l’Atlantique à la rame : Jean-Jacques Savin est mort en mer », sur Franceinfo, (consulté le ).
  5. David Patsouris, « Atlantique à la rame : le corps de Jean-Jacques Savin est retrouvé à l’intérieur de son bateau », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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