Jean-Pierre Brulé

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Jean-Pierre Brulé
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Biographie
Naissance
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Saint-Lô (Manche, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
5e arrondissement de Paris (Île-de-France, France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École polytechniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chef d'entreprise, homme d'affairesVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Michel BruléVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
IBM
BullVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Pierre Brulé, né à Saint-Lô le et mort à Paris le [1], est un dirigeant français d'entreprises informatiques.

Biographie

Fils de Raymond Brulé, un résistant mort en déportation, et d'une institutrice[2], Jean-Pierre Brulé fait des études brillantes jusqu'à sa sortie de l'École polytechnique[3].

Ingénieur, il entre d'abord à la CSF où il développe des calculateurs analogiques. Il passe ensuite chez IBM où il crée la Division militaire d'IBM France. Il y conçoit le système de contrôle aérien STRIDA[4] pour l'Armée de l'air française. En 1967, il est invité à rejoindre Bull-General Electric comme directeur général adjoint. À la suite de la vente en 1970 par General Electric de son activité de construction d'ordinateurs à Honeywell, Jean-Pierre Brulé devient PDG de Honeywell Bull. Il parvient à rééquilibrer les activités informatiques du groupe en faveur des intérêts français. Puis à absorber en 1976 la CII, créée par le Plan Calcul, où il succède à Michel Barré. Le nouveau groupe Cii Honeywell Bull devient ainsi le nouveau champion national français en informatique[3].

Le , en conflit avec le principal actionnaire, Saint-Gobain, il est écarté de son poste par le conseil d'administration de CII-HB, et remplacé par Maxime Bonnet[3].

Intéressé depuis 1978 par la micro-informatique, il développe des logiciels et devient conseiller en informatique.

En 1986, à la demande du Ministère de l'Industrie du gouvernement Chirac, il rédige un rapport recommandant de concentrer les investissements publics en informatique vers la recherche, et de supprimer des agences gouvernementales dont l'efficacité paraissait douteuse (Agence de l'Informatique, Centre mondial informatique et ressource humaine créé par Jean-Jacques Servan-Schreiber), ainsi que la politique préférentielle d'achats des administrations publiques.

En 1993, il publie L'Informatique malade de l'État: du Plan calcul à Bull nationalisée, un fiasco de 40 milliards, ouvrage polémique mais solidement argumenté et documenté analysant les erreurs et les coûts de la politique informatique des gouvernements français successifs[5].

Il meurt à Paris le .

Famille

Il est le frère du sondeur Michel Brulé.

Notes et références

  1. « Jean-Pierre Brulé (1929-2015) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnalités remarquables de la Manche, tome 4
  3. a b et c Alain Aussedat, Jean-Pierre Brulé : L'INFORMATIQUE MALADE DE L'ÉTAT, mai 2006.
  4. Système de Traitement et de Représentation des Informations de Défense Aérienne
  5. Jean-Pierre Brulé. L'Informatique malade de l'Etat: du Plan calcul à Bull nationalisée, un fiasco de 40 milliards, Les Belles Lettres, 1993.
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