Jillian York

Jillian York
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (42 ans)
DoverVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Binghamton
Dover High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, sociologue, professeure d’université, écrivaine, blogueuse, militante pour les droits de la personne humaine, journaliste d'opinionVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université Harvard
Electronic Frontier FoundationVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
jilliancyork.comVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jillian York, née le , est une militante américaine pour la liberté d'expression[1]. Elle est directrice de la branche pour la liberté d'expression internationale à la Electronic Frontier Foundation (EFF)[2] et membre fondateur de Deep Lab, un collectif d'artistes et de chercheurs. Elle est aussi chroniqueuse pour Al Jazeera English et pour Global Voices Online.

Carrière

De 2004 à 2007, York passe beaucoup de temps au Maroc. En 2006, York écrit Morocco - Culture Smart!: Le guide essentiel de la culture et des coutumes, un livre de voyage sur le Maroc[3]. Dans un article rédigé en 2011, York écrit sur le rôle des blogs et des médias sociaux au Maroc comme forum de discussion et d'informations[4].

En 2008, elle rejoint le Berkman Center for Internet & Society, un centre de recherche de l’Université Harvard, spécialisé dans l’étude du cyberespace. Elle collabore à l'OpenNet Initiative, un projet visant à surveiller et à rendre compte du filtrage et de la surveillance sur Internet. Elle a aussi mené des recherches sur les attaques par déni de service distribuées[5]. En 2011, elle rejoint le EFF comme directrice de la liberté d'expression internationale.

Elle est membre fondatrice du collectif féministe Deep Lab avec Addie Wagenknecht[6].

York est l'une des principales spécialistes du contrôle et de la censure sur Internet et de la liberté d’expression et des médias sociaux dans le monde arabe[7]. Ses recherches[8] sur le rôle des médias sociaux dans le printemps arabe ont été largement citées[9].

Liberté d'expression

Les articles de York sur la liberté d' expression ont été publiés dans The Guardian[10], Bloomberg[11] et Foreign Policy[12].

Elle est régulièrement chroniqueuse pour Al Jazeera English[13]. Elle écrit pour Global Voices Online[14] dont elle a aussi fait partie du conseil d'administration. Elle a également co-fondé Talk Morocco, qui a remporté le prix 2010 Deutsche Welle Best of Blogs Award du meilleur blog de langue anglaise[15].

York estime que la liberté d'expression doit primer sur les intérêts commerciaux[réf. nécessaire]. York et EFF s'opposent à la loi sur la prévention de la cybercriminalité aux Philippines de 2012 en raison des dispositions limitant les critiques en ligne[16].

En 2013, lorsque le magazine Wired incluait peu de femmes dans sa liste des meilleurs écrivains et penseurs sur Internet, York faisait partie de ceux qui critiquaient cette absence des femmes[17]. York pense que les femmes ont parfois moins de reconnaissance en tant qu'intellectuelles parlant de technologie parce qu'elles se concentrent sur des sujets moins couverts par les magazines technologiques populaires[18].

Récompenses

  • 2010 : Deutsche Welle The BOBs (prix du blog), Meilleur blog en anglais, "Talk Morocco"[15]
  • 2014 : Knight News Challenge, Fondation John S. et James L. Knight, «OnlineCensorship.org»[19]

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jillian York » (voir la liste des auteurs).
  1. « Jillian York », sur www.goodreads.com (consulté le )
  2. (en) « EFF's Staff and Contributors », sur Electronic Frontier Foundation (consulté le )
  3. (en-US) « About », sur Jillian C. York, (consulté le )
  4. « The Revolutionary Force of Facebook and Twitter », sur Nieman Reports (consulté le )
  5. (en) « Politically charged websites face frequent attacks », sur www.newscientist.com (consulté le )
  6. (en) Wendy Syfret, « exploring feminist hacktivism with deep lab », sur I-D, (consulté le )
  7. (en) A. B. C. News, « Tunisians Drive Leader From Power in Uprising », sur ABC News (consulté le )
  8. « Policing Content in the Quasi-Public Sphere | OpenNet Initiative », sur opennet.net (consulté le )
  9. (en) « Twitter, Facebook As Political Tools In Arab World », sur NPR.org (consulté le )
  10. (en) « Jillian C York | The Guardian », sur the Guardian (consulté le )
  11. « [titre manquant] », sur www.bloomberg.com (consulté le )
  12. (en) Jillian C. York, « Freedom #Fail », sur Foreign Policy (consulté le )
  13. « Jillian C. York », sur www.aljazeera.com (consulté le )
  14. (en) « Global Voices · Jillian C. York – Contributor profile », sur Global Voices (consulté le )
  15. a et b (en-GB) Deutsche Welle (www.dw.com), « The BOBs: Best Weblog goes to ‘Ushahidi’ from Kenya | DW | 19.04.2010 », sur DW.COM (consulté le )
  16. (en) Jillian C. York, « A Brief Analysis of the Magna Carta for Philippine Internet Freedom », sur Electronic Frontier Foundation, (consulté le )
  17. (en) « Wired can’t find women on the Internet because it’s not looking for them », sur washingtonpost.com
  18. (en) « Closed Network », sur Democracy Journal, (consulté le )
  19. « Knight News Challenge awards $3.4 million for ideas to strengthen the Internet », sur Knight Foundation (consulté le )
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