L'Encoconnage
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Artiste | Françoise Janicot |
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Date | 1972 |
Type | Performance, photographies |
No d’inventaire | AM 2011-80 |
Localisation | Centre Pompidou |
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L'Encoconnage est le titre de la première performance de l'artiste française Françoise Janicot. Elle la réalise en 1972 dans un contexte de revendications sociales et féministes à la suite des manifestations de 1968[1].
L'œuvre est avant tout constituée de l'action de Janicot : elle s'enroule d'une épaisse ficelle jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Cette dernière est coupée juste avant la perte de conscience. Le tout est accompagné d'un enregistrement de Passe-partout n°9 composé par Bernard Heidsieck, son époux[2].
Parallèlement, Janicot avait déjà commencé à pratiquer la photographie. C'est pourquoi, elle documente aussi Encoconnage grâce à ce médium. Les photographies font donc partie de l'œuvre et ce sont ces témoignages que conserve le Centre Pompidou[1].
Interprétation
Françoise Janicot s'inscrit dans le courant de l'art féministe. Elle cherche à dénoncer l'infériorité des femmes dans la société et leurs conditions de vie. L'Encoconnage apparait alors comme une métaphore de l'enfermement, aussi bien symbolique dans le patriarcat que matériellement à l'intérieur de la maison. Elle veut inciter à prendre conscience du bâillonnement des femmes et de toutes les contraintes qui pèsent sur elles et les empêchent de se mouvoir[3].
Le titre qui renvoie au cocon animal rappelle également l'idée d'un enfermement, d'une impossibilité de bouger[1].
Références
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