Louis Artan de Saint-Martin

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Artan et Saint-Martin.

Cet article est une ébauche concernant un peintre belge.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Louis Artan de Saint-Martin
Louis Artan de Saint Martin, 1837-1890 - Tirage photographique
Naissance
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
La HayeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
NieuportVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
belge
néerlandaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Louis Artan de Saint-Martin, né à La Haye le et mort à Nieuport-Bains (à l'époque partie d'Oostduinkerke [Ostdunkerque]) le , est un peintre mariniste belge.

Navires en mer, œuvre non sourcée.[réf. nécessaire]

Biographie

Louis Artan de Saint-Martin descend d'une famille française originaire de Troyes, issue de Louis-Marie Artan, né à Troyes en 1770, époux de Cécile Le Gros dite de Saint-Martin[1].

En 1873-1874, il fait la connaissance à Anvers du peintre Adrien-Joseph Heymans (1839-1921).

Selon l'Inventaire du patrimoine bruxellois, il aurait eu, en 1893, son atelier au 28 et 30 rue Washington à Ixelles, dans l'ancien atelier de l'artiste Félix Rodberg et œuvre de l'architecte Henri Van Dievoet, toutefois, selon Pierre Dangles cela serait inexact[2].

Œuvre

Invité à plusieurs reprises aux Salons annuels des XX, il est le grand rénovateur de la peinture marine. Réaliste convaincu, il se limita à la mer du Nord qui lui était familière et qu'il étudiait chaque jour. Il est passionné par les effets dramatiques et les conditions atmosphériques exceptionnelles[3].

Comme celles de l'École de Tervueren, sa peinture, réalisée par un usage généreux du pigment, étalé en couches abondantes ou par grosses masses savamment réparties puis travaillé à la spatule, donne au tableau une apparence d'ampleur et d'immédiateté.

Postérité

  • La commune de Schaerbeek a donné son nom à une rue, la rue Artan.
  • La ville de Nieuport a donné son nom à l'avenue Artan, une des principales avenues de Nieuport-Bains.
  • L'hôtel Artan à La Panne porte son nom en raison des nombreuses peintures offertes par l'artiste[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, Bruxelles, Association royale Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 573.
  2. Lire : Pierre Dangles, Site du quartier Opale : « Félix Rodberg n’y resta que peu de temps. Il quitta les lieux probablement au décès de sa mère. Contrairement à ce que prétend l’Inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale, l’atelier n’a jamais été utilisé par le peintre Louis Artan de Saint-Martin. Il est par contre vrai que l’artiste-peintre Hippolyte Wulffaert (de 1897 à 1912) et le sculpteur-médailleur Armand Bonnetain (de 1913 jusqu’aux années 1920) y ont travaillé ».
  3. a et b Robert Hooze|, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , 127 p., p. 83;87
  4. Dario Durbé, « La Tradition réaliste », dans Riccardo Barletta, Massimo Carrà, Dario Durbé, et al., Le Post-Impressionnisme, Paris, Rive-Gauche Productions, coll. « Art en Mouvement », , 351 p. (ISBN 2 86535 023 1, lire en ligne), p. 51

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
    • GND
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
    • Bridgeman Art Library
    • Dictionnaire des peintres belges
    • Grove Art Online
    • Musée d'Orsay
    • MutualArt
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Louis Artan sur Commons
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de la Belgique
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art