Louis Hunkanrin

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Louis Hunkanrin
Biographie
Naissance
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Porto-NovoVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Porto-NovoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
République du Dahomey (jusqu'en )
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, écrivain, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Louis Hunkanrin est un homme politique béninois, né en décembre 1886 et mort en mai 1964.

Biographie

Originaire du Dahomey (actuel Bénin), Louis Hunkanrin (1886-1964) fait partie, en 1903, de la première promotion de l’École normale William Ponty, à Saint-Louis au Sénégal, dont il sort diplômé en 1907.

Révoqué de l’enseignement en 1910, il est condamné à deux reprises pour ses activités journalistiques (1911 et 1912) et placé en résidence obligatoire à Dakar. Il devient journaliste, collaborant régulièrement à La Dépêche coloniale et, surtout, à La Démocratie du Sénégal de Blaise Diagne dont il devient l’un des proches.

Vue de profil de la résidence de feu Louis Hounkanrin à Porto-Novo.

En 1914, Louis Hunkanrin revient au Dahomey où il fonde une section de la Ligue des droits de l’homme, mais il est de nouveau condamné à de la prison pour ses écrits dakarois. Toutefois, à la demande de Blaise Diagne, il se fait l’avocat d’une participation effective du Dahomey au premier conflit mondial.

Poursuivant son action militante, il participe à la rédaction du Récadère de Béhanzin (1917), puis s’installe à Paris où il fonde Le Messager dahoméen (1920) avec l’avocat antillais Max Clainville-Bloncourt (qui anime à partir de 1922 l’organe de presse de l’Union intercoloniale, Le Paria, fondé par Nguyên Ai Quôc, le futur Hô Chi Minh).

La participation active de Louis Hunkanrin aux événements de Porto-Novo de le fait qualifier de meneur rebelle auprès de l’administration coloniale française qui le condamne à dix ans d’internement administratif en Mauritanie. De retour au Dahomey, il écrit dans La Voix du Dahomey et est condamné à une amende à l’issue du procès contre le journal en .

En 1940, il est déporté au Soudan français (actuel Mali) pour « gaullisme ». Après-guerre, Louis Hunkanrin ne participe pas à la vie politique dahoméenne de l'après Seconde Guerre mondiale, bien que son fils Gutenberg dirige brièvement (1948-1950) la section dahoméenne du Rassemblement démocratique africain (RDA).

À la mort de Louis Hunkanrin en 1964, le jeune État dahoméen consacre des obsèques nationales à celui qui est considéré comme le « père du mouvement national dahoméen ».

Distinctions

  • Chevalier de l’ordre national du Dahomey (1960)[1].
  • Grand officier de l’ordre national du Dahomey, à titre posthume (1964)[1].

Notes et références

  1. a et b « Décret n° 1964-75 portant promotion dans l'ordre national du Dahomey de Mr Huncanrin Louis », sur Secrétariat général du gouvernement du Bénin, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Institut de recherches appliquées du Dahomey, Dictionnaire bio-bibliographique du Dahomey, Porto Novo, I.R.A.D., 1969.

Liens externes

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