MDEA

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne un psychotrope. Pour le solvant employé dans l'industrie et appelé également MDEA, voir N-méthyldiéthanolamine.

MDEA
Image illustrative de l’article MDEA
Structure de la MDEA
Identification
Nom UICPA (R,S)-1-(1,3-benzodioxol-5-yl)-N-éthylpropan-2-amine
No CAS 82801-81-8 (R,S)
No ECHA 100.231.031
PubChem 105039
SMILES
CCNC(C)CC1=CC2=C(C=C1)OCO2
PubChem, vue 3D
InChI
InChI : vue 3D
InChI=1S/C12H17NO2/c1-3-13-9(2)6-10-4-5-11-12(7-10)15-8-14-11/h4-5,7,9,
InChIKey :
PVXVWWANJIWJOO-UHFFFAOYSA-N
Propriétés chimiques
Formule C12H17NO2  [Isomères]
Masse molaire[1] 207,268 9 ± 0,011 6 g/mol
C 69,54 %, H 8,27 %, N 6,76 %, O 15,44 %,
Caractère psychotrope
Catégorie Stimulant entactogène
Mode de consommation

Oral

Autres dénominations

Eve, MDE


Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
modifier Consultez la documentation du modèle

La MDEA ou MDE (3,4-méthylènedioxy-N-éthylamphétamine) est une substance psychotrope aux propriétés stimulantes et hallucinogènes de la famille des phényléthylamines.

Les usagers la rencontrent souvent involontairement sous la forme de comprimés généralement vendus comme de la MDMA.

Pharmacologie

La MDEA provoque une libération massive de sérotonine dans le cerveau tout en inhibant sa recapture. Elle agit moins efficacement que la MDMA et la MDA pour la libération de dopamine et de noradrénaline[2].

Effets et conséquences

Ses effets sont proches de ceux de la MDMA mais moins rapides et moins intenses[3]. Les effets physiques peuvent induire tachycardie, augmentation de la pression artérielle, mydriase, palpitations, nausées, vomissements[3]. La consommation de MDEA, comme celle des autres psychotropes à caractère hallucinogène, est susceptible de provoquer un bad trip, notamment si le consommateur prend une dose élevée ou n'apprécie pas le contexte de la prise.

Effets recherchés

  • désinhibition ;
  • sensations d'énergie et de forme ;
  • ivresse ;
  • sensations de bien-être, d'euphorie et de bonheur ;
  • sensation d'empathie d'où sa qualification d'empathogène ou d'entactogène ;
  • exacerbation des sens (notamment tactile et sensibilité à la musique) ;
  • sensations de stimulation et de relaxation simultanées.

Production

Comme pour la plupart des « drogues de synthèse », la production s'effectue près des lieux de consommation grâce à la mise en œuvre de laboratoires clandestins mobiles.

Législation

En France, la MDEA est classée comme stupéfiant.

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Freudenmann RW, Spitzer M. The Neuropsychopharmacology and Toxicology of 3,4-methylenedioxy-N-ethyl-amphetamine (MDEA). CNS Drug Reviews. 2004 Summer;10(2):89-116. PMID 15179441
  3. a et b (en) Michel Hautefeuille et Dan Véléa, Les drogues de synthèse, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3625), , 127 p. (ISBN 978-2-130-52059-7, OCLC 300468465)
v · m
  • icône décorative Portail de la chimie
  • icône décorative Portail de la pharmacie