Mina Puccinelli

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Mina Puccinelli
Biographie
Naissance
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ElblągVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
ValenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Wilhelmine MüllerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Révolutionnaire, journaliste, communardeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflits
Révolution cantonale
Guerre franco-allemande de 1870
Commune de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata

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Florentine Mina Puccinelli (ou Pulcinelli ou Pucinelli), née Wilhelmine Müeller le à Elbing (Royaume de Prusse) et morte le [1] à Valence (Espagne), est une révolutionnaire et journaliste italienne. Elle est surnommée Mina la républicaine[1].

Biographie

Sa naissance est datée à 1840 dans une chronique du quotidien Le Figaro[2].

Elle se marie à Paris en 1862 avec Léon Puccinelli, officier militaire français[3] servant dans les troupes de Garibaldi[4]. Mina Puccinelli tente d’être agent politique à Berlin d'où elle est expulsée pour espionnage et prostitution et rentre à Bordeaux[3].

Elle est décrite par diverses sources comme une « italienne »[5],[6].

Vers 1870, elle réside à Madrid, en dirigeant Le León, journal politique et satirique[5] et collabore à El Iris del Pueblo (L'Iris du Village)[6]. Elle entre dans l'armée des Vosges[1] où Garibaldi la remarque et la recrute pour ses entreprises révolutionnaires[5]. Elle est capitaine[7] et recrute des volontaires internationaux « volontaires (vengeurs[7]) de la mort » pour son compte[1]. Son mari meurt, d'après elle, au cours de la guerre franco-allemande de 1870[3]. Elle est blessée au cours de la bataille de Dijon puis emprisonnée à Berlin[3].

Pendant la Commune de Paris en 1871[1],[8], elle dirige un groupe puis échappe la répression en en Belgique d'où elle rejoint l’Internationale[1]. En octobre et novembre, Mina Pucinelli donne deux conférences à la suite de Liège[7] puis une autre le à Verviers à la suite d'une invitation de la fédération de Verviers[3]. Elle est d'idéologie républicaine et internationaliste ce qui attire l'attention de la police[9]. Le , elle donne une conférence à Dison où selon la police qui la surveille « Elle engage les femmes à épouser les idées du socialisme et leur dit que d’elles seules dépend le triomphe des idées que cette société préconise et d’où dépend la régénération sociale »[3]. Marie Mineur et Hubertine Ruwette ont d'ailleurs peut-être écouté ses discours enflammés[3].

Elle migre en Suisse à la suite de son expulsion de Belgique en novembre 1871[1],[3]. Ses activités de révolutionnaire la forcent à s'exiler de Genève en février ou mars 1872 et elle arrive par la mer au Portugal puis atteint l'Espagne[1]. Elle y rencontre les féministes de Majorque dont Magdalena Bonet Fàbregues (es)[4]. Georges Ganier d'Abin se serait lié intimement avec Mina Puccinelli au cours de la Révolution cantonale espagnole[2].

Un éclat d’obus la tue lors de l'attaque de Valence par les Républicains en 1873 bien que les circonstances de sa mort ne soient pas claires[3].

Œuvre

  • Mina Puccinelli, L'homme obscur qui ment, Bruxelles, E. Cheval, (lire en ligne)

Bibliographie

  • Manuel Ossorio y Bernard, Ensayo de un catálogo de periodistas españoles del siglo XIX, Madrid, Imprenta y litografía de J. Palacios, (lire en ligne), « Puccinelli (Mina) »
  • (ca) Isabel Peñarrubia, Entre la ploma i la tribuna: els orígens del primer feminisme (Mallorca 1869-1890), Barcelona, L'Abadia de Montserrat, , 127-132 p. (ISBN 84-8415-863-2, lire en ligne), « La republicana italiana Mina Puccinelli visita Mallorca »
  • Zanatta, « La Commune. Réalités et mythes dans le milieu liégeois, 1871-1886 », Revue d'histoire moderne et contemporaine, Paris, Librairie Armand Colin, vol. 19,‎ , p. 173-186 (ISSN 0048-8003, JSTOR 20528039, lire en ligne)

Références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Mina Puccinelli » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f g et h « PUCCINELLI Mina [née Wilhelmine MUELLER, dite aussi PULCINELLI, ou PUCINELLI (...) - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le ).
  2. a et b « La journée », Le Figaro, no 224,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  3. a b c d e f g h et i Florence Loriaux, « Femmes et exil durant la Première Internationale », sur carhop.be, (consulté le ).
  4. a et b (es) « Mina Puccinelli, la directora del periódico 'El León' que vestía con sable y siguió a Garibaldi », sur El Español, (consulté le ).
  5. a b et c Ossorio y Bernard 1903
  6. a et b Peñarrubia 2006, p. 127-132.
  7. a b et c Zanatta 1972, p. 176
  8. Micheline Zanatta, « La Commune. Réalités et mythes dans le milieu liégeois, 1871-1886 », Revue d'histoire moderne et contemporaine (1954-), vol. 19, no 2,‎ , p. 173–186 (ISSN 0048-8003, lire en ligne, consulté le )
  9. Peñarrubia 2006.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • BnF (données)
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »


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