Nocardia inohanensis

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Nocardia inohanensis
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification LPSN
Domaine Bacteria
Phylum Actinomycetota
Classe Actinomycetes
Ordre Mycobacteriales
Famille Nocardiaceae
Genre Nocardia

Espèce

Nocardia inohanensis
Kageyama (d) et al. 2004

Nocardia inohanensis est une espèce de bactéries de la famille des Nocardiaceae.

Description

Les bactéries de cette espèce forment un mycélium branché qui se décompose en bacilles non mobiles[1]. Ce sont des bactéries gram positives et faiblement acid-fast[1]. En culture, les colonies sont gris-beige à beige et ne produisent pas de pigments solubles. Les colonies ont une taille de 0,6 mm à 1,3 mm de diamètre après sept jours de culture à 30 °C sur milieu Müeller-Hinton supplémenté à 0,2 % de glucose[1]. La croissance est possible à 37 °C mais pas à 45 °C[1].

Cette espèce est capable d'utiliser le glucose, l'inositol et le citrate comme sources de carbone mais pas l'adonitol, l'arabinose, l'erythritol, le galactose, le maltose, le mannose, le rhamnose, le sorbitol ou le gluconate. Ces bactéries sont capables de dégrader l'hypoxanthine et l'urée mais pas l'adenine, la caséine, la tyrosine ou la xanthine[1].

Le contenu en bases nucléiques G+C est de 69,3 mol%[1].

Taxonomie

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Nocardia inohanensis Kageyama et al. 2004[2]. Proposé en 2004 dans la revue IJSEM[3], ce nom a été validé la même année par le Comité international de systématique des procaryotes[4].

La souche type est la souche IFM 0092 (aussi nommée NBRC 100128, JCM 11891, DSM 44667 dans d'autres banques de cultures bactériennes) laquelle a été isolée d'un prélèvement clinique[1].

Étymologie

L'étymologie du nom spécifique de N. inohanensis est la suivante : in.o.han.en’sis. N.L. masc./fem. adj. inohanensis, appartenant à Inohana, Chiba, Japon, où la souche type a été identifiée[2],[3].

Références

  1. ↑ a b c d e f et g Kageyama et et al. 2004, p. 568.
  2. ↑ a et b List of Prokaryotic names with Standing in Nomenclature (LPSN), consulté le 9 novembre 2023
  3. ↑ a et b Kageyama et et al. 2004, p. 567.
  4. ↑ (en) Jean-Pierre. Euzeby, « Notification list. Notification that new names and new combinations have appeared in volume 54, part 2 of the IJSEM. », Int J Syst Evol Microbiol, vol. 54, no 4,‎ , p. 1007-1009 (DOI 10.1099/ijs.0.63306-0)

Bibliographie

  • Publication originale (en) Akiko Kageyama, Katsukiyo Yazawa, Kazuko Nishimura et Yuzuru Mikami, « Nocardia inohanensis sp. nov., Nocardia yamanashiensis sp. nov. and Nocardia niigatensis sp. nov., isolated from clinical specimens. », Int J Syst Evol Microbiol, vol. 54, no 2,‎ , p. 563-569 (DOI 10.1099/ijs.0.02794-0).

Liens externes

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  • Nocardia inohanensis, sur Wikispecies
  • (en) Référence Catalogue of Life : Nocardia inohanensis Kageyama et al., 2004 (consulté le )
  • (fr + en) Référence EOL : Nocardia inohanensis (consulté le )
  • (fr + en) Référence GBIF : Nocardia inohanensis Kageyama et al., 2004 (consulté le )
  • (en) Référence IRMNG : Nocardia inohanensis Kageyama et al., 2004 (consulté le )
  • (en) Référence LPSN : Nocardia inohanensis Kageyama et al. 2004 (consulté le )
  • (en) Référence NCBI : Nocardia inohanensis (taxons inclus) (consulté le )
  • (en) Référence Taxonomicon : Nocardia inohanensis Kageyama et al. 2004 (consulté le )
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