Pieter Tanjé

Pieter Tanjé
Portrait de Pieter Tanjé, gravé par lui-même (1760), d'après Jan Maurits Quinkhard.
Naissance
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BolswardVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
AmsterdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Graveur, dessinateur, aquafortiste, graveur sur cuivre, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
StadstekenacademieVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Bernard Picart, Jacobus Houbraken, Cornelis Troost, Jacob de WitVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Amsterdam, Pays-BasVoir et modifier les données sur Wikidata

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Pieter Tanjé, né le et mort le , est un graveur néerlandais.

Biographie

Tanjé est né à Bolsward en Frise, au nord des Pays-Bas. Il a commencé sa carrière en travaillant sur la liaison maritime entre Bolsward et Amsterdam, et utilisait son temps libre sur le bateau pour graver des tabatières[1]. Il est remarqué par le graveur Jacob Folkema, également originaire de Frise[2], qui le recommande à la Stadstekenacademie, l'Académie des beaux-arts d'Amsterdam, où Tanjé entre à l'âge de 24 ans. Il y est l'élève de Bernard Picart, Jacobus Houbraken, Cornelis Troost et Jacob de Wit.

Pieter Tanjé réalise des gravures d'interprétation sur cuivre ; les deux premières le sont d'après deux tableaux de Michele Rocca (1671-1751, dit Parmigianino il Giovane ou Parmesianiny) : Flore en 1734 et Sainte Cécile en 1737. Il a également gravé d'après des œuvres de Cornelis Troost.

Il a beaucoup gravé pour illustrer des livres imprimés, notamment une Bible publiée par Isaak Tirion[3] ; en 1731 il participe à l'illustration du catalogue ou Thesaurus des spécimens de la collection d'Albertus Seba, Locupletissimi rerum naturalium Thesaurus, et réalise huit gravures pour le Recueil d'estampes d'après les plus célèbres tableaux de la Galerie Royale de Dresde publié en 1753-1757. Tanjé a souvent gravé d'après les dessins de Louis Fabricius Dubourg pour l'illustration des livres.

Tanjé a également réalisé de nombreux portraits de personnages célèbres, dont l’un de Guillaume d'Orange. Il a réalisé plus de 100 portraits d'artistes pour le livre de biographies d'artistes en deux volumes, De Nieuwe Schouburg der Nederlantsche kunstschilders en schilderessen: Waer in de Levens- en Kunstbedryven der tans levende en reets overleedene Schilders, die van Houbraken, noch eenig ander schryver, zyn aengeteekend, verhaelt worden, publié à La Haye en 1750 par Johan van Gool, connu sous le nom de « Nieuw Schouburg »[4].

  • Gravure d'après Lucrèce et Tarquin de Luca Giordano
    Gravure d'après Lucrèce et Tarquin de Luca Giordano
  • Gravure d'après Les Tricheurs de Valentin de Boulogne
    Gravure d'après Les Tricheurs de Valentin de Boulogne
  • Gravure d'après Danse des Amours de Francesco Albani, pour la Galerie Royale de Dresde, 1753-1757
    Gravure d'après Danse des Amours de Francesco Albani, pour la Galerie Royale de Dresde, 1753-1757
  • Portrait gravé de Jacobus Houbraken, 1761
    Portrait gravé de Jacobus Houbraken, 1761
  • Les cyclopes dans la forge de Vulcain, 1757
    Les cyclopes dans la forge de Vulcain, 1757
  • Portrait d'Adriaan Pauw
    Portrait d'Adriaan Pauw

Notes et références

  1. Georg Kaspar Nagler 1848, p. 96.
  2. (nl) « Explore Jacob Folkema », sur rkd.nl
  3. (nl) P. Visser, P., « Isaak Tirion (1705-1765), Amsterdams uitgever en promotor van de Nederlandse Verlichting - een verkenning », dans Boek & letter. Boekwetenschappelijke bijdragen ter gelegenheid van het afscheid van prof. dr. Frans A. Janssen als hoogleraar in de Boek- en bibliotheekgeschiedenis aan de Universiteit van Amsterdam, Amsterdam, 2004, p. 467-493.
  4. (de) Alfred von Wurzbach, « Gool. Jan van Gool », dans Niederländisches künstler-lexikon : auf grund archivalischer forschungen bearbeitet, vol. 1, , 778 p. (lire en ligne), p. 603

Annexes

Bibliographie

  • (de) Georg Kaspar Nagler, « Tanjé, Pieter », dans Neues allgemeines Künstler-Lexicon, vol. 18, Munich, 1848, p. 96–100.

Liens externes

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