Pollakiurie

On appelle pollakiurie une fréquence excessive des mictions. Le mot est dérivé du grec ancien πολλάκις ("souvent") et de -urie ("urine")[1]. Il s'agit d'un symptôme clinique, et non d'une pathologie. Toutefois, le volume d'urine produite en 24 heures n'est pas plus élevé pour autant, le patient a juste plus souvent envie d'aller uriner qu'à l'accoutumée, parfois en ayant la vessie vide.

Causes

Elles peuvent soit résulter d'une hyperactivité du détrusor (le muscle de la vessie), soit d'un obstacle à l'écoulement des urines.

  • Infections urinaires :
  • Troubles neurologiques entraînant des anomalies de la commande motrice, surtout dans les sections de la moelle épinière, où l'on aboutit à un fonctionnement de « vessie automatique » ;
  • En post-opératoire ou après traumatisme pelvien : spasme réflexe ou caillot sanguin faisant obstacle à la vidange vésicale pouvant évoluer vers un globe vésical ;
  • Diabète de type 1 ou de type 2 ;
  • Pathologies prostatiques chez l'homme :
  • Chez la femme : peut survenir en début de grossesse (3e semaine) ; associée à l'aménorrhée, elle constitue un signe évocateur[2]. Elles peuvent également résulter d'une irritabilité vésicale, à la suite d'une compression par un myome utérin ou un kyste ovarien ;
  • Sclérose en plaques[3].

Traitement

Le traitement dépend de la cause.

Code CIM

Code CIM-10 : R35 (nocturne) (sans incontinence), F45.3 (psychogène)

Notes et références

  1. « pollakiurie », dans Wiktionnaire, le dictionnaire libre, (lire en ligne)
  2. Embryologie humaine, Cochin
  3. Site de l'Association des Paralysés de France

Voir aussi

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