Skateistan

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Skateistan
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Afghanistan
Afrique du Sud
Cambodge
Type
Association à but non lucratif
Organisation non gouvernementale internationale
Domaines d'activité
Bildung, coopération au développementVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Berlin
Pays
 Allemagne
Organisation
Fondateur
Oliver Percovich
Personnes clés
Max Henninger
Shams Razi
Sharna Nolan
Site web
Skateistan.org

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Skateistan est une ONGI allemande. Cette organisation travaille auprès des jeunes venant de milieux sociaux-économiques et d’ethnies diverses afin de les gagner en confiance et en autonomie par des activités éducatives[1]. Elle s'est élargie avec des sites de projets à Mazâr-e Charîf en Afghanistan, Phnom Penh, au Cambodge et à Johannesbourg, en Afrique du Sud. Son siège se trouve à Berlin, en Allemagne.

Création et historique

En , un jeune skateur australien, Oliver Percovich, arrivé à Kaboul commence le skateboard en compagnie d'enfants et de jeunes des rues. Il propose d’éveiller la jeunesse aux responsabilités citoyennes par le biais du sport : Skateistan est née. Cette organisation se repose sur les échanges culturels et l’enrichissement mutuel[2],[3], elle milite par ailleurs pour l’égalité des sexes, dans un pays où les femmes sont ouvertement discriminées[4],[5].

Skateistan a été officiellement enregistrée comme une ONG afghane en . Elle travaille avec des enfants entre 5 et 18 ans, dont 50 % de ces jeunes travaillant dans la rue[6] et 40 % étant des filles.

Le , Skateistan inaugure le premier skatepark en Afghanistan d'une installation de 1 750 m2 qui comprend des salles de classe, des bureaux, un terrain de sport et un skatepark intérieur[7]. Une deuxième installation fut ouverte dans le nord de l'Afghanistan en , dans la ville de Mazâr-e Charîf[8].

Sketeistan agit également au Cambodge depuis 2011 et en Afrique du Sud depuis 2014[9].

Depuis 2012, son siège administratif international se trouve à Berlin, en Allemagne.

Récompenses

  • 2009 : lauréat du prix de la Colombe d'Or de la paix.
  • 2011 : lauréat du prix de l'ISPO Brandnew Social Awareness Award.
  • 2011 : lauréat du prix du jury au Chamonix Adventure Festival.
  • 2011 : sélection au festival du film de Sundance, pour le documentaire Skateistan: To Live And Skate Kabul[10].
  • 2011 : lauréat du grand prix de l’Image Peace and Sport de l’année, à l'occasion de la Journée internationale du skateboard.
  • 2012 : lauréat du prix de l'ISPO Marketing and Social Awareness Award.
  • 2013 : lauréat du prix du prix UNICEF Sport for Education.
  • 2013 : 85e meilleure ONG du Monde selon The Global Journal.
  • 2014 : nomination à l'un des 10 Champion of Learning through Play Award par l'ONG Ashoka et la Fondation LEGO.
  • 2015 : lauréat du prix Eric-Stricker Memorial Award, décerné par le magazine Transworld.

Annexes

Sources externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Bibliographie

  • (en) Jim Fitzpatrick, Skateistan: The Tale of Skateboarding in Afghanistan, Skateistan, 2012, 320 p. (ISBN 978-3000376313)

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Skateistan » (voir la liste des auteurs).
  1. (en)Site officiel Skateistan
  2. Declan Walsh, « Skateboard. Ça roule à Kaboul », sur Courrier International,
  3. « À Kaboul, le skate et l'art pour promouvoir la paix », sur Le Parisien,
  4. (en)« About Us », sur Skateistan
  5. Charlotte Arce, « Afghanistan : les petites skateuses prennent le pouvoir », sur Terra Femina,
  6. Maxime Brousse, « Le skateboard pour réinsérer les enfants des rues de Kaboul et Phnom Penh », sur 20 minutes,
  7. Sarah Massey, « L’Afghanistan, le nouvel eldorado du skate », sur La Skatebloguerie,
  8. (en)Fred McConnell, « Skatepark and classrooms for 1,000 children in Mazar-e-Sharif », sur The Guardian,
  9. Thomas Bertrand, « Les skateurs de Phnom Penh », sur La Trempe,
  10. Clément Ghys, « Planches de salut à Kaboul », sur Libération,

Liens externes

  • (en) Site officiel
  • (de) Section allemande
  • (en) Section américaine
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