Trimalcion

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Trimalcion
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Biographie
Nom dans la langue maternelle
C. Pompeius Trimalchio MaecenatianusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Haut Empire romainVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Marchand, banquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Fortunata (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Pompeii (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Libertus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Trimalcion ou Trimalchion est un personnage fictif du Satyricon, un roman attribué à l'auteur latin Pétrone.

Ce personnage est passé du rang d'esclave à celui de riche affranchi, car son maître lui a légué liberté, argent et sa place de sénateur.

Etymologie

Le latin Trimalchio est formé sur la racine trilitère sémitique "ملك/ mlk" qui a donné l'arabe "malik" (roi) et l'hébreu "melik" de même sens, à quoi a été ajouté, pour un effet de style visant l'amplification, le préfixe "tri", qui exprime en l'occurrence un sens superlatif[1],[2].

Biographie du personnage

Il représente certainement l’évocation littéraire la plus ancienne du nouveau riche parvenu. Esclave affranchi héritier d'un maître richissime, il donne un festin pantagruélique, mais aux mets peu coûteux comme il sied à un banquet mortuaire d'un homme du commun. Cela ne constitue pas un prétexte pour impressionner ses quinze invités car ceux-ci sont, comme lui, des affranchis syriens devenus des seviri augustales. Ses discours adoptent une syntaxe parataxique et son lexique est parfois truffé d'hapax difficiles à traduire. Mais il ne manque pas une occasion de citer quelques vers connus ou de faire réciter par ses serviteurs ce qu’il pense être l’apanage culturel d’un homme libre cultivé. On devine vite que l’épouse de Trimalcion, Fortunata, est une ancienne prostituée, lorsqu’elle exécute une danse lascive, réputée être une spécialité des femmes des lupanars.

Article détaillé : Festin chez Trimalcion.

Bibliographie

  • Paul Veyne, « Vie de Trimalcion », Annales. Économies, sociétés, civilisations, 2, 1961 lire en ligne, repris dans La Société romaine, Paris, 2001, p. 13-56.
  • J.-C. Dumont, « Le décor de Trimalcion », MEFRA, 1990, 102-2, p. 959-981 lire en ligne.
  • A. Los, « La condition sociale des affranchis privés au Ier siècle après J.-C. », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 50-5, 1995, p. 1011-1043 lire en ligne.

Notes et références

  1. (nl) J. Balkestein, « Trimalchio, een naam met een betekenis? », Hermeneus XLIII - 12-17,‎
  2. Claude Brunet, « La vision de l'affranchi chez Pétrone: terminologie et discours », La fin du statut servile: affranchissement, libération, abolition ..., Volume 1, PUV Franche-Comté, 2008, p. 254,‎ (lire en ligne)

Citation de Cormac McCarthy dans « Le Passager » : « Trimalchion est plus sage que Hamlet ».

Liens externes

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